Conte final

C

onte final – Mardi, 30 juin. Les gens vont et viennent. Rencontres impromptues, inusitées, attendues. Brève incursion dans des vies respectives. La leur, la mienne. Les souvenirs s’effaceront au fil du temps, comme marée léchant toutes traces de passage sur la plage.

Une histoire, parcelle de vécu; un sourire, des mots gentils. Une blague; un éclat de rire échangé, partagé.

Expérience camping. Ne pas s’attacher. Ne pas troquer avec tous, noms et adresses. Juste profiter du temps qui passe. Instant présent. Observer. Comme on prend une photo sans en prendre une. Cliché mémorisable. Comme ces étoiles filantes traversant la voûte céleste revêtant le caractère similaire d’une éphéméride.

Bref arrimage à d’autres êtres. À d’autres rêves. Laisser derrière Johanne et son ambition d’Auberge Sainte-Luce. Et cette Dame qui en a encore pour 15 ans avant de pouvoir profiter en toute liberté de son prêt-à-camper.

Ça peut être long en titi 15 ans!

Larguer les amarres, fermer les écoutilles. Il est maintenant l’heure de partir.

Laisser la mer, le bruit des vagues, l’air salin.

S’en retourner d’où l’on vient…

Déconfinement réussi.

Été à suivre…

Addenda : lorsque je montrai les quelques clichés immortalisés de cette quarantaine Bas-du-Fleuvienne à ma Douceur-ma-Belle, je réalisai à son discret sourire, qu’elle ne qualifiait pas l’endroit de « paradisiaque » comme je lui avais mentionné dans un échange antérieur.

C’est vrai que l’alignement des prêts-à-camper ne payait pas de mine! Peut-être que pour moi le « paradis » se résumait aux murmures du Fleuve, son étendue sans fin et de l’ambiance café-au-lait matinale…

Addenda 2 : pour l’instant, toujours stable à 735!

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