La veille

 « J’en tremble juste à y penser. Demain. C’est demain. J’ignore à quoi m’attendre. Ou je ne veux pas trop savoir… »

Les chiffres n’étaient pas alignés sur le 8, le 1 et le 2, que le « bip » banal annonçant réception d’un message dans la boîte Messenger résonnait.

Curieux.

J’approchai le Pixel et ouvris. Devant mes yeux, les lettres s’embrouillent. Je prends le temps. Je distingue « Émilie… ». Je pense à ma Douceur ma Belle, ma Fille qui roulera à ma rencontre en ce jeudi. Ou peut-être à cette Émilie-Bénévole-au-cœur-imprimé-dans-le-front.

Mais non!

C’est Émilie-mon-Esthéticienne!!! Quelle surprise!

Ces quelques mots réchauffent instantanément mon cœur. Ça alors : une fille que je n’ai rencontré qu’à trois reprises, a pris la peine de noter la date fatidique pour m’envoyer une bonne pensée.

Lui ai répondu. Ça me touche. Et ça la touche que « ça m’ait touché »…

Troublant…

Les draps propres ne reposent pas encore sur le lit que je veux lancer des mots à la poursuite de ce bon sentiment. Ce « comment je me sens ». Habillement preste, café versé dans une tasse du Prospecteur, un présent de mon Fils bien aimé, et tout en écoutant les horreurs qui se préparent d’un bord à l’autre des océans, j’écris.

Je sens la sève de ce hobby pratiqué durant tant d’années, remonter lentement en moi.

Jouer avec les mots. Dans l’ordre et dans le désordre. Sans jugement extérieur. 

Juste un échange entre eux et moi…

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