Il neigeait à plein ciel…

 … sur St-Joseph-du-Lac, en ce matin de début de semaine! De gros flocons poudreux virevoltaient, se disputant la meilleure place pour se déposer. C’était la première vraie bordée de la nouvelle année. Et ironiquement, elle accompagnerait le cafouillis de mots qui cherchaient à émerger d’une trop longue inertie…

Le concert du pianotage sur le clavier délaissé, donnait mesure à leurs folles descentes, enrubannant les premiers mots d’air venteux, exigeant fort exercice d’un rappel à l’ordre non établi.

Dehors attendait, que mitaines et pelle se rencontrent pour repousser l’inévitable amoncellement qui chercherait à embourber Johnny-le-CR-V, garé dans l’entrée en contrebas.

Était-ce la nuit d’horreur, parsemée de douleurs intenses à la hanche gauche, qui motivaient ce matin, la reprise du lancer des mots dans l’univers cloîtré du 1016 – Chemin Principal?

Nul ne saurait dire!

En fait, nul ne saurait dire, si cela même perdurerait. La passion des mots s’étaient éteintes un jour de novembre, deux ans passés, et n’avait jamais retrouvé voie pour reprendre un envol, si ce n’est un pauvre trois mois l’an dernier.

Comme si la source s’était tarie. Comme si tout avait déjà, été dit. Écrit. La forte propension narcissique du je-me-moi, avait fini par s’étouffer.

Alors pourquoi y revenir? Pour meubler les heures, ou rappeler les souvenirs? Chercher à les encoffrer en sécurité afin de pouvoir les en extirper au moment opportun?

J’ignore encore où mèneront ces écrits.

Resteront-ils sobres et muets dans un écrin doré ou exploseront-ils au vu et au su de ce qui pourrait être, un large public?

Une fois de plus, nul ne saurait dire…

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