Journée mondiale de la solitude

 Pas moi qui l’ai dit. C’est un psy, entendu à Salut Bonjour ce matin.

Ai-je le goût de souligner ça? Hum… incertaine…

Ressens-je le besoin de le faire? Humm… pas du tout.

Pas en ce moment du moins. Semblerait que j’aie définitivement intégré cet état à mon quotidien. Sans regrets.

Aucun.

Ou presque.

Parce qu’après tout, certains vont jusqu’à payer pour des retraites fermées. Ou s’isolent au plus profond des bois, des jours durant.

D’autres clament haut et fort qu’au départ de leur Amour, ils vivront en harmonie avec eux-mêmes, sans concession ni obligation.

Solitude devrait poétiser avec liberté. Liberté d’être, quand et comment cœur et raison le dictent.

Mais solitude peut malheureusement aussi, rimer avec isolement. Ça j’avoue, ça attriste. Ça rend malade. Dépressif.

Que ferais-je de plus ce dimanche, si j’étais bien accompagnée? Une marche accrochée à un bras compatissant? Siroter un café nuagé d’Amarula, partagé les pieds collés sur large canapé, nez plongé dans le Femme forêt d’Anaïs? Écouter l’un des dix-huit films du Festival de montagne de Banff 2022? Explorer les chemins environnants en commentant les nouvelles de la semaine?...

Finalement…

Il m’est plus aisé d’accepter la solitude que de continuer à rêver à d’éphémères histoires.

Ça ne signifie pas pour autant que la porte soit fermée. Au contraire. Le cœur reste grand ouvert, mais plus à tout prix.

Là réside toute la différence de la dizaine d’année précédente…

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