Curieuse impression

 Quand j’ai levé les paupières sur une soi-disant nuit reposante, il n’était que 3h15! Je me suis levée, pris quelques cachets, refis la liste de ce qui m’attendait l’aube venue, alignai quelques chiffres dans la grille de Sudoku, tout ça avant de retourner m’étendre 1h30 plus tard.

Bien m’en fit, je me rendormis!

La clarté filtrant par le léger voile couvrant l’éclairage de la maison de St-François, je m’étirai comme l’aurait fait un Cactus. J’ouvris le feu sous le chaudron contenant les pois chiches que j’avais mis à tremper la veille.

C’était l’étape numéro 1 de ce mercredi, avant-dernier jour précédent la chirurgie qui me délivrerait à plus ou moins long terme, de la lancinante douleur me taraudant à la hanche gauche.

Angoisse.

J’avais devancé toutes les commissions prévues en partie jeudi, pour libérer le temps dont j’aurais besoin pour aller cueillir ma Puce au terminus de St-Jérôme. Des bagels, un gâteau d’anniversaire, quelques bières de microbrasserie chez Persil, le plein d’essence pour finir avec une dernière épicerie.

J’en aurais pour l’avant-midi!

Quand serait passé l’heure du dîner, je planifierais la visite auprès de Tante Mig, enverrais mes bons vœux à l’ami Mau-Bad-Mar et passerais saluer les Sympathiques Voisins D'en Face avant la réclusion de quelques jours qui m’attendait.

J’en aurais pour l’après-midi!

Quand dix-sept heures se pointeraient, je pourrais m’asseoir tranquille pour siroter la bière de la condamnée à faire ses adieux à son état de santé d’antan….

Celui qui ne serait, jamais plus comme avant…

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