Cahin-caha

C

ahin-caha – Les jours qui suivirent le road trip Bas-du-Fleuvien, reprirent tranquillement le rythme imposé par la Vie-du-temps-retrouvé : vélo, lecture, cinéma, écriture, 5 à 7 distanciés. Les projets ont déboulé, certains ont été remballés. Les offres se sont succédées. Certaines ont déjà été acceptées sous le coup de l’impulsivité, sans trop longue réflexion. À suivre…

« Qui ne risque rien n’a rien » : sorte de leitmotiv personnel!

Les consignes de santé publique se poursuivent. Certaines dans leur parfaite incohérence. Suffit de savoir naviguer entre toutes du mieux que la logique le peut. On doit désinfecter dans les endroits publics tout ce qui a été touché par les clients… sauf dans les cliniques médicales où là, au moins, on ne craint pas les infections transmises par le siège (!) (Fait vécu : dans une clinique pour passer quelques radiographies. Mis à part le fait que les gens circulaient couvre-visagés et mains purelées, aucune autre mesure ne laissait supposer la pandémie…)

Également depuis mon retour, j’ai assisté, un peu dépassée, à une grosse brassée de linge sale faite sur les réseaux sociaux. Faut croire que c’est la nouvelle façon de procéder...

Et bien sûr la nuit, j’ai continué de rêver. Je vous en raconte un, plus troublant que les autres :

« … L’automne 2020 s’était installé sur une planète complètement asséchée. Plus un seul lac, plus une seule rivière, mis à part les mers trop salées. Les barrages ne produisant plus d’électricité, les coûts de dessalement étaient astronomiques.

La pandémie passait en deuxième plan puisque de toute façon, nous allions tous nous éteindre à petit feu, complètement déshydratés. Nous avions gaspillé trop d’eau en lavage de mains! Les gens se battaient, s'entretuaient pour s’approprier l’eau embouteillée qui était rationnée. Violence, trocs, vols… Cauchemar! Je m’étais réveillée sur des draps humides… »

… Ah!... Décidément de ce temps-là, fait ben-trop chaud pour dormir en-haut! ... 

Addenda: toujours stable à 735; je vais y voir!