Chez Jojo
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hez Jojo – J’achève les pages lancées en brouillon pendant l’escapade qui m’a menée de mon village jusqu’aux limites de la région du Bas St-Laurent. Je vous raconte ici, dimanche le 28 et brièvement, parcelles du 29…
… Le temps était maussade ce matin-là, comme pour accompagner le sentiment de cette fin qui se faufilait à pas de loup. Je n’avais aucune motivation à sauter sur mon vélo, donc fidèle à mes anciennes habitudes, je partis avec Johnny et filai vers la vallée de la Matapédia. J’avais rendez-vous avec l’Ami Pat et sa Douce.
De montagnes à vallons, les beaux paysages défilèrent malgré la brume prostrée ici et là. Je roulai prudemment, me concentrant sur la route. Arrivée près de ma destination, je décidai de me rendre jusqu’à Amqui pour y casser la croûte. Je m’arrêtai dans un restaurant familial du nom de Chez Jojo avant de retourner vers Val Brillant, sur le bord du lac Matapédia.
Tour du propriétaire, jases avec et sans pluie, repas partagé, amitié renouvelée : voilà ce qui résument ces quelques heures passées en compagnie de ces joyeux lurons. Retour à Ste-Luce.
Je me dépose sur la rue principale en la cherchant encore, surprise de ne pas la découvrir plus longue. La rivière se fait discrète sous son voile de brume. Quelques palmipèdes y voguent lentement. Je fais quelques pas sur la Promenade des Capitaines, j’avale un sandwich et je repars. Saint-Ulric. Je m’arrête pour photographier la maison de feu M. Léonce Durette, cet artiste-sculpteur original. On l’a modifié mais on y perçoit encore l’œuvre de l’homme. Impressionnant. Et… original!
Je m’enfonce dans le brouillard de la route 397. Tout à coup, de gigantesques éoliennes surgissent à quelques mètres à peine de la route. La frousse qu’elles me causent! Je reste silencieuse devant ces élancées, moulinant le vent à qui mieux mieux et...
… et je me demande ce qu’en aurait pensé Don Quichotte…
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