Cinq à sept en catimini

C

inq à sept en catimini – J’ai adopté un nouveau rituel ces dernières semaines : vers 17h, je tire la berceuse dans l’angle précis où, par la fenêtre à l'avant, j’aperçois les champs se déployant en longues bandes déjà verdoyantes. Si je calcule bien, j’arrive à la positionner sans avoir dans mon champ (!) de vision, ni l’une ni l’autre des maisons d’en face.

J’ouvre le petit poste radio à l’allure d’une soucoupe volante blanche (si cela existe un tant soit peu). Au FM 98.5, se fait entendre la voix de Patrick Lagacé. Mon nouvel ami pour accompagner les « 5 à 7 » …

Dépendant des fins d’après-midi et de l’activité physique (ou non) faite durant la journée, j’ouvre une IPA ou me verse un verre de rouge. Je m’assois. Me concentre sur la voix. Les voix. Celles des Accros; celle de Pierre-Yves McSween; celle de Paul Houde. Et celles de tous les autres invités qui seront interviewés dans les heures à venir.

J’aime ce rituel. Premièrement, parce qu’il me branche sur les actualités pandémiques. Deuxièmement, parce que j’ai l’impression de partager quelque chose avec quelqu’un, aussi intangible et invisible soit l’une et l’autre.

Troisièmement, ça me permet de soliloquer avec Wilson (!) ou encore avec l’un des murs m’entourant. Paraît que ce n’est pas nocif pour le mental. Du moins… je l’espère!

 

Parce que je ne suis pas toujours d’accord avec ce qui se dit. Pas toujours d’accord avec les critiques de M. Lagacé. Inévitable entre amis de « 5 à 7 »! Je repense à sa sortie concernant la danse d’Horacio… Ça m’a donné une brève impression d’esprit un peu obtus. Même chose pour le Gino national par ailleurs, dont le commentaire a été relancé à l’émission TLMEP dimanche soir. Devant M. Horacio… Malgré mon penchant « drama-queen-este », je ne voyais rien d’irréprochable au fait qu’Horacio se défoule. Pour rien au monde je ne voudrais être entre ses deux oreilles de ce temps-là! Alors pourquoi le flageller sur la place publique? Même le concerné M. Bigras a nuancé l’épisode…

Donc rituel « 5 à 7 » se poursuivra dans les jours à venir à une exception près : l’option alcool sera retirée momentanément, le temps que je rentre à nouveau, dans mes bons vieux jeans… 😉

"Du lac Des Deux-Montagnes au lac St-Louis", Basses-Laurentides, mai 2020