Ça m'a émue


Ç
a m’a émue dès les premières notes – Larmes spontanées, venant de nulle part. Je n’étais ni déprimée, ni en manque de rien. 

Allez comprendre…

Comprendre ces émotions. Celles qui se glissent à l’improviste par la porte de derrière l’inconscient. Moment fort où la raison déraisonne. Inexorabilité devant le laisser être, laisser naître et laisser vivre. Ces émotions. Ses émotions...

Je me suis laissée « tout ça » et me suis mouchée…

Magie? Utopie? Génie? S’acharner pour trouver explication à cet émoi incontrôlable, était comme essayer de saisir les rouages d’un insidieux coronavirus…

Était-ce la répétition du mot « mère », qui comme un mantra, martelait le passé? Ravivait tous ces moments où on s’était demandé si on avait été « assez » bonne, correcte, aidante, compréhensive, aimante?

Allez comprendre…

Puis l’orage intérieur s’est calmé. L’apaisement s’est posé sur moi comme doux édredon enveloppant. J’ai esquissé un sourire. Suivi d’un rire. J’étais sauvée!

Allez comprendre…

Il est ici question du spécial « Fête des mères » présenté à Radio-Canada (;-)...Amie Ghi...) hier soir, dans le cadre de l’émission « En direct de l’univers ».

À part les notes, dans l’air flottait un fort respect. Respect de la distanciation parfaitement chorégraphiée. Plaisir évident des participants. Choix de chansons. Rythme et brin de folie.

Comme toujours, des surprises. Des bonjours impromptus, inattendus. Des mots d’amour. Des mères gâtées. Aimées.

Fort belle réalisation et innovation en temps de pandémie. Ça prenait le génie d’une France Beaudoin et de son équipe! 

Mille fois bravo!


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