Ça n'a rien de bizarre
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a n’a rien de bizarre, d’explorer
une Île-Bizard – Depuis un mois, je me faufile comme une tache, derrière des cyclistes
aguerris, circulant en parfait tandem.
Mine de tout, je talonne leur
trace et pédale comme je le peux. Derrière eux.
À plusieurs mètres de
distance, il va sans dire et toujours sur invitation!
C’est ainsi que ce vendredi
passé, leur aimable proposition consistait en une rando, direction l’Île-Bizard.
Île tellement inconnue de moi que j’ignorais même que c’était un arrondissement
de Montréal, créé le 1er janvier 2006.
De demeures démesurément
colossales, aux passages laissant croire à la rase campagne, le paysage défila paisiblement
sous mes yeux de non-initiée. Si les montées se firent relativement
discrètes et le vent effacé, n’en resta pas moins que ma batterie corporelle eut
parfois, quelque baisse d’énergie.
Après un arrêt essentiel à
la Pâtisserie
de l’Île-Bizard, but initial et motivateur de la démarche (je me
dis, à quoi servirait de brûler des calories si ce n’est pour avoir l’opportunité
de refaire le « plein » au fur et à mesure?...), c’est
l’estomac rempli de brioche poire-chocolat que je traversai le petit arrondissement
montréalais, toujours à la suite de mes Sympathiques-Voisins-d’en-Face.
En résulta, un 41km bien senti
dans mes « gros » mollets, accompagné d’un haut niveau de
satisfaction personnelle! Bien m’en fit! Sauf que, subrepticement…
Depuis quelques semaines, s’esquisse
en moi, une curieuse réflexion m’amenant vers une « bizarre » de
direction… J’adore rouler sur piste cyclable ou dans toutes ces petites rues
tranquilles du voisinage. Reste que… le Vieux-CCM-Rouge est lourd. Très lourd… Presque trop lourd...
Je me demande si…
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