The snow walker

 Alors que s’éteignait lentement juin sur salade césar et verre de vino blanco, il ne me restait plus en ce jeudi soir, qu’à faire passer d’une quelconque façon, un peu de l’amertume qui sourdait. Par paresse cérébrale et pour la facilité, j’ouvris la télé.

Et Netflix.

Gentil Netflix, toujours à me proposer « le » film le plus regardé de la journée, ou dans le Top 10. Cette fois, le premier élément qui a attiré mon attention, fut sans contredit, la photo de l’annonce : un hydravion, le nez piqué dans une eau peu profonde en plein paysage désertique. Un peu à l’image du Nunavik.

Deuxième élément, un peu moins invitant, l’année de production : 2003. « Un vieux film. » pensai-je, dans lequel je plongeai tout de même, me retrouvant scotchée à la causeuse pour les 110 minutes qui suivirent.

Vous vous demandez si j’ai aimé? Bien sûr que oui, sinon, en parlerais-je ici?

J’ai aimé parce que l’histoire touchait et à l’aviation (sobrement, s’entend) et à ces courageux habitants canadiens, les Inuits, qui occupaient et occupent toujours, le territoire le plus nordique du pays.

J’ai aimé aussi, parce que c’est dans un passé pas si lointain, que j’ai appris l’existence de la petite communauté de Baker Lake dont on voit le nom sur carte dépliée.

Aimé parce qu’on parle de survie en terre inhospitalière pour les non-initiés, de croyances, de muette entraide, de barrières de langue surmontables…

Bref, j’ai donné un 11/10. Parce que j’ai été touché par la trame du film, qui démontre que lorsqu’on sort de chez-nous, vaut toujours mieux adopter le mode de vie des « locaux » chez qui on se retrouve…

https://www.netflix.com/ca/title/70032916

https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Snow_Walker


 

Commentaires

Le factotum a dit…
Vous faites renaître en moi une certaine nostalgie d'un passé pas très lointain.
Fitzsou a dit…
Même chose de mon côté... Souvenirs, souvenirs...

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