Comment je me sens

 Ce matin, le cerveau encore engourdi par des poudrins de rêve, j’aperçus les deux livres ayant sagement dormi sur la table.

Empressée d’aller à la rencontre de ces personnages inconnus, j’accédai à la quatrième de couverture pour y lire le résumé et ensuite l’ouvrir pour y découvrir la dédicace laissée par l’auteure.

Invitation acceptée…

J’étais fébrile à l’idée de faire ce vertigineux plongeon dans la tête de cette jeune femme que je connaissais depuis à peine un an. Fébrile, mais aussi gâtée, d’avoir cette chance inouïe d’accoler si étroitement, une auteure à son œuvre.

D’avance impressionnée par le rapport âge-travail-création-production qui l’habitait, je me dépêchai à préparer le café. Encore plus que d’habitude, je ressentais le besoin de ce démarreur matinal afin d’allumer mes neurones pour les mettre en mode évasion et retrouver avec bonheur, ces subtils moments de fuite que procurent la lecture.

En moi, montait l’enthousiasme de partager avec elle, cet amour des mots, même si ça me chatouillait l’ego, de réaliser qu’elle tenait déjà entre les mains, son deuxième et troisième roman.

(… alors que le mien était toujours en dormance, emprisonné quelque part dans les méandres de l’hémisphère droit de mon cerveau…)

C’est donc excitée mais surtout curieuse de découvrir ce qui se cachait sous les couvertures ombrées, que je me préparai à cette journée, qui j’en avais bien peur, m’empêcherait de faire quoi que ce soit d’autre…

Ouep… Comme ça que je me sentais ce matin, à regarder les deux exemplaires qui n’attendaient plus que je me dépose entre leurs pages noircies de mots…


 

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