Quand le théâtre s’invite à la maison

février 22, 2021

Un samedi soir tranquille, enclavé parmi des centaines d’autres. Un couvre-feu non dérangeant puisque de toute façon, nulle question de mettre les pieds dehors le soir venu. Simplement par manque de désir.

Et parce que c’était l’un de ces mêmes samedis soir indolents, il avait été facile de prévoir le coup et d’enregistrer la veille, à l’heure où il devient ardu de tenir les yeux mi-ouverts, la pièce « Les Hardings » télédiffusé à Télé-Québec.

Des Thomas Harding, Alexia Bürger en avait découvert plus d’un, qui avait nourri l’inspiration d’un bouquin, sobrement titré « Les Hardings », paru en avril 2019...

Non contente d’être la « mère » de ce bijou littéraire, Alexia plongea dans sa mise en scène. C’est dans cette touchante bouffée d’histoire sur fond de triste tragédie ayant fauché la vie de 47 personnes dans la nuit du 6 juillet 2013, que le fameux samedi cotonneux s’emmaillota.

Ce fut presque indécent de ne pas avoir eu à payer pour entrer dans la pièce…

J’ai beaucoup aimé…

Dimanche matin maintenant. Le corps plein à craquer de 500mg d’Apo-Naproxen et en main, le fidèle Leki Cork Lite néozélandais, le Domaine Lafrance déroula juste pour l'Amie Lod et moi, ses dévots rubans blancs.

Il ne fut pas long pour que Roméo et son Humain croisent nos pas pour un deuxième dimanche. Spontanément, la jase s’étira autour du gros toutou noir et de sa sympathique bouille de vieillard. Courte mais charmante rencontre.

Pssst… son Humain n'est pas mal non plus!... 😉