D'ombre et de lumière
Difficile à croire : sixième matin de reprise d’écriture « presque » en catimini, et déjà impression fugace d’avoir touché le fond de l’inspiration…
Pourtant la veille avait porté aux nues, son lot de p’tits et originaux bonheurs, sous forme de muffins aux pépites d’amitié et d’une longue conversation s’étant étendue par-delà la Réserve Faunique La Vérendrye. Le ciel en avait même profité pour déverser un plein chargement de neige aussi folle que légère, qu’il avait fallu tasser à grands coups de pelle. Bonheur malgré tout.
Difficile à croire donc, que les mots refusent ainsi de se tricoter en quelques rangs serrés!
Quoique…
Un sujet trottinait dans les méandres encéphaliques de la Femme, sujet ayant nourri la chronique de Rosalie Bonenfant la veille, dans le cadre de l’émission « Deux hommes en or » : l’utilisation de noms d’animaux dans certaines expressions courantes serait maintenant à proscrire.
Hey misère!
Exit les « manger comme un cochon », les « têtes de mule », les « cervelles d’oiseau ». Même chose pour les « temps de chien », « froid de canard », « poule mouillée » ou « gros porc ». Pourquoi faut-il que l’association PETA* soit si à « cheval sur les principes »? Spécisme quand tu nous tiens!
Les fils peuvent bien se toucher entre neurones et inhiber filets d’inspiration…
*https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/blaireau-porc-l-association-peta-denonce-les-insultes-a-base-de-noms-d-animaux
Commentaires
Pauvre vous,
Et surtout pauvre Jean de La Fontaine
Il faudra retirer les oeuvres comme
Le Cochet, le Chat et le Souriceau.
Et se contenter des œuvres comme
Le chêne et le roseau.
Peut-être est-ce là, mise à jour de l'évolution... humaine et animale!
Bon dimanche!