Curiosité malsaine

C

uriosité malsaine – Je savais que j’élaborerais sur mon état d’âme du moment. Entre quintes de toux, écoute d’un balado, et l’eau à bouillir, je laissais l’écharpe de morosité envers la vie se déposer sur mes épaules un court instant. J’espérais pouvoir la replier et la ranger dans le grenier de la mémoire avant la fin du jour... Pendant ce temps en fond d’écran, le visage d’un Jeune Homme ayant tragiquement quitté la route de sa vie, il y avait deux jours de cela…

L’idée n’est pas de profiter de ce drame, mais plutôt de tenter de comprendre, pourquoi ces évènements entraînent en moi, tels bouleversements.

C’est en voulant jeter un œil sur le bonheur que vivaient mes amis FB, que je tombai malencontreusement, sur une publication de l’une d’entre elles. Des mots que je dus relire à plusieurs reprises pour en saisir le sens. De fil en commentaires, la lumière s’est faite. Et de recherche en recherche, le lien s’est fait.

Triste à en mourir…

Je repensais à l’explication sommaire lue dans différents médias. Dans ma tête, j’imaginais le trajet que pouvait avoir emprunté le Jeune Homme. Les abords d’un petit village sur la 117. J’entendais presque les bruits de freinage. Ou pas. Les cris de stupeur. Ou pas. Et le silence qui ne manque jamais de se faufiler...

Immanquablement...

Vives sympathies… Ça me rentre dedans, comme un uppercut au plexus solaire.

Je prendrai le temps d’écouter son balado 7. Et je compte aussi écouter le 14…

À l’inspirante mémoire de ce Jeune Homme qui m’était pourtant inconnu…

Addenda : à la famille, amis et amies, collègues de travail… mes pensées vous accompagnent…

 


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