Ce n'est pas parce que

C

e n’est pas parce que… - Ce n’est pas parce qu’il est le plus beau, si ce matin j’en fais l’éloge. C’est juste parce qu’il se dresse là, droit devant, à mi-chemin de cette piste que j’emprunte régulièrement en marcheuse importune que je suis.

Ce n’est pas parce que... si je ressens ce besoin intrinsèque de vous parler de lui. C’est juste parce qu'il est, d’instinct, celui qui m’attire le plus.

Pourquoi? Parce que…

Ce n’est pas parce qu’il est le plus productif, si chacune de mes déambulations me ramène vers lui. C’est juste parce que j’admire sa folie, d’avoir su au fil du temps teinter ses fruits de ce rouge pétant.

Droit devant j’ai dit...

Quand je reviens sur mes pas, et que je le vois faire étalage de son écarlate sur fond bleu, j’apprécie sa différence. J’admire ce qui le distingue des quelques milliers composant sa confrérie.

Parce que, dans l’ensemble, y’a toujours les différents.

Ce n’est pas parce qu’il est… C’est juste parce que j’estime sa force tranquille dans sa fragilité affichée. J’aime tout de lui : ses courbatures, ses rides acquises au fil du temps. Certains jugeront qu’il a atteint sa fin de vie. Et pourtant…

Je m’inspire encore de lui…

Ce n’est pas parce qu’il est le plus grand. C’est juste parce qu’il a une façon
bien à lui, de répartir l’abondance sur une courbe de vie, subtil étalage de rubis suspendus sur tapis saphir.

Ce n’est pas parce qu’il est… C’est juste parce qu’il faut voir plus loin que l’apparence…

Au fond, c’est juste parce que c’est lui que je préfère…