Clova

 

C

lova – Ça y est : je referme la quatrième de couverture à l’instant! Le dernier bébé de Jocelyne Saucier et son « À train perdu » est maintenant fiché dans ma mémoire. Ciel que j’ai aimé, une fois de plus, cette brillante et talentueuse romancière!

Cependant, je serai prudente dans mes propos puisque ce bouquin est présentement entre les mains de Jeune Sœur Chérie. Je ne voudrais pas ébruiter la chronique à son insu. Je ne ferai exception que pour raconter une bribe d’histoire, de ce réel petit village coincé entre l’Abitibi-Témiscamingue et la Mauricie, qui apparaît au fil des pages. J’ai sauté sur la trop belle occasion de profiter de ce « C » pour m’inspirer!

Clova me ramène de lointains souvenirs appartenant aux jours insouciants de cette enfance vécue dans un cul-de-sac aux abords d’un lac glaiseux, auprès d’un Papa Fitzsou propriétaire-mécano-instructeur-pilote et d’une Maman Fitzsou mère-au-foyer-et-vaillante-épouse-aidante.

Pourquoi particulièrement Clova? Parce que… Papa Fitzsou y avait un client, propriétaire de quelques avions, d’une pourvoirie et de l’hôtel de la place. Ce dernier avait aussi de fichus de beaux garçons et bien sûr à quinze ans, j’étais follement tombée amoureuse de l’un de ses pilotes. Mais chutttt!... Ça, c’est une autre histoire…

Un jour, pour répondre à une demande de son client, Papa Fitzsou qui revenait à bord d’un brand-new-petit-Cessna qu’il venait tout juste d’acheter, voulu faire d’une pierre deux coups. Vol faisant, il avait décidé de s’arrêter en passant pour voir s’il ne pouvait pas régler un problème mécanique. Malheureusement, ce fut avec grand fracas qu’il se posa, sur ce champ déguisé en terrain d’atterrissage improvisé, d’où jaillissait sournoisement, un sombre piquet.  Méchante jambette pour le tricycle ailé! Heureusement Papa Fitzsou s’en sortit sans blessure. C’est donc la carcasse amochée, allongé sur une longue remorque, que le brand-new-petit-Cessna avait fait une entrée remarquée dans les rues de l’Amos du temps avant de se diriger vers l’hôpital pour avions de St-Mathieu.

Voilà : c’était l’histoire ancienne que j’avais en lien avec le « Clova » de Mme Saucier… Comme le monde est petit!

Référence: « Pour le moment le centre du monde est à Clova. », Jocelyne Saucier, À train perdu, p. 254


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