Confession

 

C

onfession – J’écoutais le point de presse à saveur du jour. D’autres zones rouges s’affichaient, les consignes se poursuivaient : encore et toujours la réduction des contacts, surtout en grand groupe. Puis vint la question d’un journaliste concernant le racisme systémique. Le Premier Ministre reste vague...

Alors que quelques minutes auparavant, j’en étais à chercher LE mot débutant par un « C » qui nourrirait l’inspiration d’un billet, se posa sur moi, un voile d’évidence. Je devais me libérer d’un poids…

Il y avait quelques temps déjà. 

Une discussion avec mon Grand, quand, sage et mature dans sa réflexion, il m’avait demandé ce que j’avais pensé de l’évènement tragique survenu à l’hôpital de Joliette le 28 septembre dernier.

Répondant rapidement et sans réfléchir, je m’attardai d’abord aux paroles nimbées de jugement du personnel envers la Dame. Mon Grand m’interrompt. Me ramène le dramatique dénouement.

Je reste sans mots.

Comment mon cerveau avait-il pu avant tout, prioriser justement les mots plutôt que la mort? J’ai honte.

Depuis ce moment, sans crier gare, me revient cette conversation. Je ne m’explique pas ma réaction. Est-ce le fait de vivre en solitaire, avec trop peu de stimulations d’ordre philosophique que j’en perds mon gros bon sens?...

Avant même la fin du point de presse, j’avais trouvé mon mot : confession.

Je souhaitais inconsciemment, qu’en parlant tout haut de cette troublante réplique, cela apaiserait ma confusion…

L’avenir me le dira.


 

Commentaires

à propos de confession : https://s-obeit-et-r-agit.blogspot.com/2019/10/confession.html
Bien à vous.
Fitzsou a dit…
Merci du partage M. François! Comme quoi les thèmes peuvent se suivre "mais ne se ressemblent pas"!
Je vous souhaite un très beau mercredi "sans confession"! ;-)

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