C’est parti mon Kiki

 J’avais mal dormi.

Parce que j’étais aux aguets.

Au moment de grimper dans mon lit, j’avais entrouvert la fenêtre dans l’espoir d’entendre arriver la neige tant annoncée.

Comme si chacun de ses flocons tambourineraient fortement sur l’auvent de tôle ondulée!

Les météorologues avaient mentionné que ça démarrerait dans la nuit, vers 4-5 heures. Le moment où le village dort encore. Je me disais que la charrue chatouillerait le pavé et que ses grincements parviendraient jusqu’à mes rêves.

Mais je fus tellement occupée dans un quelconque au-delà, que c’est plutôt l’aurore qui m’en extirpa!

Je poussai précautionneusement le rideau qui cachait la fenêtre. Comme prévu, le ciel avait tiré un trait sur la patine des champs pour les dissimuler sous une couette immaculée.

Réelle beauté terrestre!

Je savais d’ores et déjà, que la journée se parsèmerait de deux-trois sorties obligeant une activité pelletage en règle.

Chanceuse : c’était matin où ça me tentait!

Donc avant que les centimètres ne se transforment en masses insoulevables, je sortis en mi-avant-midi pour un premier déblayage.

Puis, en début d’après-midi, pour une deuxième séance.

Et finalement…

Finalement… l’histoire n’est pas rendue là…

À vos pelles; prêts? Pelletons!!!...

"La 2ième", SJDL, 16 décembre 2022

 

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