Bilan 2022

En cette fin de nuit, la dernière de l’année, j’ai pris de l’avance sur le temps. Les exercices d’espagnol sont faits, la revue budgétaire également. Je suis maintenant parfaitement au courant des coupures ou restrictions à tenir jusqu’au moment où je saurai précisément quels seront mes revenus pour 2023. Raccordements exigent…

Il me semble plus difficile de rédiger l’habituel bilan de fin d’année, même si j’ai dit à ma cousinerie y’a pas si longtemps, que deux mots la résumaient assez bien : vignobles et cimetières !!! 😉

Hier, vidant le cœur du tableau de visualisation, je me suis rappelé les horizons des 40 jours de cavale répartis en 8 escapades, habitée que j’étais, par un inhabituel sentiment de fureur de vivre. Je me suis souvent demandé si c’était là, effet délétère de deux ans de pandémie…

J’ai mis la main sur les 21 billets de cinéma et ceux des 11 spectacles vus en salle; sur les 2 bracelets rouges, rappels de dons de sang, et celui tout blanc dont la Clinique Duval m’avait serti le poignet en ce coûteux 28 janvier. Aucun regret : c’est le plus beau cadeau « À moi de moi » que je me sois fait à vie!

Parmi les papiers et relevés pêle-mêles, ceux du P’tit Train du Nord et celui sans rapport, du plus délicieux « Nourson à la guimauve » jamais mangé (Cabane sur le Roc).

Une fois de plus, les mois se sont écoulés à vitesse grand « V ». J’ai découvert de nouvelles pistes cyclables (entre autres, celle de la Pointe des Cascades jusqu’à Coteau-du-Lac); et j’ai refait avec les Sympathiques Voisins d’en Face, le Tour de l’Île Bizard. J’ai roulé en tout et partout, 690km avec Joseph et marché au moins 460km principalement dans les vergers de la montagne et sur le bord du lac Des Deux-Montagnes au Parc d’Oka. 

Pour la première fois au printemps, je me suis attardée aux geais bleus, aux cardinaux, aux mésanges et aux chardonnerets. J’ai fleuri la galerie et acheté une balancelle sur laquelle j’ai siesté presque chaque après-midi de l’été. J’ai connu les Jardins M. Corbeil à Mirabel et visité les ateliers de plusieurs artistes à la Route des Arts.

En bout de ligne, je réalise que j’ai peu lu : à peine une douzaine de titres. Faut croire que les heures se sont faufilées ailleurs…

Voilà : ça fait le tour je crois! Ma hantise qu’un jour mes souvenirs s’enfoncent dans un grand trou noir, m’a poussée malgré son côté un peu ridicule, à rédiger ces lignes. Si jamais je perds la mémoire, je compte sur vous pour venir me raconter ce que fut pour moi, 2022...😉

Que 2023 s’avance! 

Je souhaite que les 365 jours à venir soient des plus heureux pour vous et vos proches! xoxoxo

Escapades (8) : Abitibi en mai; Mauricie en juin; Niagara-on-the-Lake en juillet; Abitibi en juillet; P’tit train du Nord en août; Kamouraska début septembre; Sutton fin septembre et Abitibi en octobre.

Films (21) : Festival de Banff; Trois fois rien; La cité perdue; Norbourg; Babysitter; Arsenault & Fils; Confessions; Lignes de fuite; Arlette; Les tricheurs; Niagara; La femme roi; Falcon Lake; Tu te souviendras de moi; Chien blanc; Compostel; 23 décembre; Au Nord d’Albany; Billet pour le paradis; Avatar : La voie de l’eau; Whitney Houston.

Spectacles (11) : Pierre Lapointe; Alexandre Poulin; Saratoga; Lise Dion; Vivaldi sous les chandelles; Choral St-Eustache; Jean-Claude Poitra;, Mariana Mazza; Ste-Marie-la-Mauderne; Christian Bégin et Richard Séguin.

Route des arts (8): Wilfrid Barbier, dessin, St-Placide (originaire de l’Abitibi); Jolic, peintre, Grenville-sur-la-rouge; Marjolein Dallinga, art textile, Gore; Danielle Roy, peintre, St-Placide; Raynalda Bedolla-Sanchez, sculpteure, St-Placide; Louise Cormier, peintre, St-Placide et revisité Louise Houle, vitrailliste, Mirabel et l’inspirant Maxime Lacourse, peintre à SJDL.

J’ai lu (12 et probablement quelques oubliés…): Une vie comme les autres de Hanya Yanagihara; Trois de Valerie Perrin ainsi que Les oubliés du dimanche; Noa (t 3) de Marc Levy; La Dame de la rue des Messieurs de Jean Lemieux; La peste blanche (2 tomes) de Émilie Corbeil; Nauetakuan, un silence pour un bruit de Natasha Kanapé Fontaine; Les lendemains et Les douleurs fantômes de Mélissa Da Costa; Femme Forêt de Anaïs Barbeau-Lavalette et 5060 de Gabrielle Duchaine et al.

"Adieu 2022", SJDL, 31 décembre 2022