La Dame de la rue des Messieurs

 J’étais instantanément tombée amoureuse du titre. J’anticipais à l’avance ce qui se cachait derrière : des mots baignant dans la joliesse, lancés dans l’univers infini de la littérature.

Je n’avais jamais lu l’auteur, Jean Lemieux. Une rapide recherche m’apprit d’emblée, qu’il savait soigner les corps meurtris. De ça, j’étais déjà fascinée. Je me demandais comment il avait réussi à trouver le temps d’inclure à son agenda (possiblement surchargé), autant de créations livresques. Il m’apparaissait un homme aux mille et un talents.

À peine quelques pages tournées, je savais qu’il détenait aussi le pouvoir d’assouvir les esprits affamés d’évasion.

Pour arriver à suivre la Dame et son Professeur, vaut mieux connaître la musique un tant soit peu. Musique classique de surcroît. Car c’est la trame de fond de l’histoire. M. Lemieux a malgré tout réussi à entraîner l’inculte que je suis, à sa suite dans les rues de Vienne tout en harmonisant les accords avec l’énigmatique Beethoven.

Passant de l’un à l’autre, mon attention fut requise en tout temps. Mais le petit bouquin d’une centaine de pages fut malgré tout, facile à digérer.

J’ai aimé. Pour la beauté, la découverte et les relations adroitement tissées.

Bien sûr, pour la qualité de l’écriture, par ailleurs, nombre de fois récompensé.

J’ai aimé. 8.5/10.

Humble avis.

Août 2022

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