Ahhhh ces tricheurs

 Deux de ces trois mots composent le titre du dernier bébé de Louis Godbout, film sorti vendredi, et dont la bande-annonce, moult fois présentée, m’avait fait espérer.

Espérer quoi au juste? Hummm… Aucune réponse concise à ce nébuleux questionnement!

Serait-ce en partie, parce que je me fais mener par le bout du nez par cet amour inconsidéré que j’éprouve envers les productions québécoises?

Peut-être…

Toujours est-il…

Dès le lendemain de la fin de ma déambulation sur la piste du P’tit train du Nord, je me dirigeais toutes voiles dehors, vers le cinéma Zénith de St-Eustache, là où m’attendaient ces fameux tricheurs.

D’entrée de jeu, je dois avouer que je ne connais a-b-s-o-l-u-m-e-n-t rien au golf. Je n’ai posé les pieds sur tel terrain qu’à deux reprises dans ma vie : suffisant pour me convaincre que je n’avais aucune des aptitudes requises pour ce sport, si ce n’est, sous toute réserve, pour la marche que ça implique sur ces vastes espaces gazonnés.

Ça, sans aucun doute, j’aurais aimé et sûrement performé!

Bon…

J’ai bien fini par comprendre les bases du décorum au fil des minutes de la représentation. Mais c’est surtout le jeu de la talentueuse Christine Beaulieu qui m’a consolée de m’être déplacée pour ce visionnement.

Pour le reste, je ne suis pas en position d’aller à l’encontre de la critique de M. Lussier. Je réalise simplement que je n’ai pas très bien compris toutes les subtilités de ce film.

Ainsi, j’accorde, toujours aussi humblement, un 7/10.

À vous d’aller vous faire votre propre avis…

"Tant qu'à tricher", SJDL, octobre 2021