La Vie selon Otto

 La salle est remplie de Nous. Nous, les retraités. Je vois deux places libres en troisième rangée, dont un siège recouvert d’un manteau. Depuis la pandémie, les gens sont plus frileux à avoir des voisins collés-collés.

Je prends une chance. Je me dirige en m’excusant vers le deuxième, demandant à la Dame-d’à-côté s’il est bien inoccupé. Avenante, elle répond qu’il est pour moi. La conversation s’engage naturellement. Elle pose quelques questions auxquelles je réponds. Elle a une bonne écoute. Moi, je parle trop. Une fois de plus. La projection débute.

-      « Bon film! »

-      « Bon film! »

J’ai aimé.

En partie parce que je voue un amour inconditionnel à Tom Hanks. Et là, j’ai été servi deux fois plutôt qu’une, puisque, ignorante de l’existence de Truman, son fils (bon… au fil des recherches j’ai appris qu’il en avait trois plus une fille… y’était temps que je m’informe!), j’ai eu le plaisir de faire sa connaissance tout au long de ces deux heures six minutes de jeu.

Beau jeune homme et, ma foi, fort crédible dans son rôle de « jeune Otto ».

Le film. Otto (O-T-T-O), a le mal de vivre. Une absence qu’il ne digère pas. Des pertes lourdes à porter.  Les tentatives. Pour sortir de ce marasme.

Touchant et drôle. Suffisamment pour passer du rire aux larmes, ce qui rarement m’arrive. Je n’ai pas eu le choix de sortir les Kleenex.

Même si la trame de fond est prévisible, les allers-retours entre le ce-qui-fut-et-ce-qui-est se font sans anicroche.

Je répète : j’ai aimé! Assez pour vous suggérer d’aller le voir lorsqu’il sera à l’affiche près de chez-vous. Humble avis.

Addenda : Bon anniversaire chère Filleule! Je t’aime xoxoxo 💛

17 janvier 2023


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