Essentiels oiseaux ivres

 J’avais vu à l’affiche de l’un des postes de télé populaire durant le Temps des Fêtes, un vieux-vieux film américain ( le premier dans mon souvenir à me faire frissonner d’horreur), « Les oiseaux » (The birds) réalisé par Alfred Hitchcock en 1963. Spontanément et dans un sombre désir de le visionner à nouveau, je l’avais enregistré.

Passa le temps… jusqu’à ce samedi soir. Malgré l’intention première de revoir « L’auberge espagnole », histoire de meubler la soirée en me donnant l’impression d’un heureux va-et-vient dans la maison, j’optai finalement pour l’enregistrement. La procrastination avait suffisamment duré.

OMG! Quel retour en arrière, ponctué de quelques inévitables sursauts! Malgré la banale qualité du jeu, les images superposées à des panoramas fixes et l’incompréhensible cadence de ces prises cinématographiques d’un autre temps, je suis restée attentive aux plus de deux heures de projection. Revoir ce film? Check!

D’autre part…

Vu à Télé-Québec, le documentaire « Essentiels » de Sonia Djelidi et de la journaliste Sarah Champagne, « … une enquête rigoureuse et percutante… sur l'immigration au Québec...», qui m’a pratiquement enlevé le goût de consommer local! Du moins, je vois maintenant d’un autre œil, certaines entreprises québécoises de culture de la tomate et autres petits fruits, tellement les conditions pour les travailleurs immigrants sont inqualifiables. À voir, ne serait-ce que pour poursuivre une réflexion…

En conclusion, il me fut facile de faire le lien avec le très beau film réalisé par Ivan Grbovic, sorti sur nos grands écrans en octobre 2021 : « Les oiseaux ivres ». Une romance sous-entendue de quelques réalités, et pour moi ce jour, liant «oiseaux et travailleurs essentiels».

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