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Affichage des articles du décembre, 2022

Bilan 2022

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En cette fin de nuit, la dernière de l’année, j’ai pris de l’avance sur le temps. Les exercices d’espagnol sont faits, la revue budgétaire également. Je suis maintenant parfaitement au courant des coupures ou restrictions à tenir jusqu’au moment où je saurai précisément quels seront mes revenus pour 2023. Raccordements exigent… Il me semble plus difficile de rédiger l’habituel bilan de fin d’année, même si j’ai dit à ma cousinerie y’a pas si longtemps, que deux mots la résumaient assez bien : vignobles et cimetières !!! 😉 Hier, vidant le cœur du tableau de visualisation, je me suis rappelé les horizons des 40 jours de cavale répartis en 8 escapades, habitée que j’étais, par un inhabituel sentiment de fureur de vivre. Je me suis souvent demandé si c’était là, effet délétère de deux ans de pandémie… J’ai mis la main sur les 21 billets de cinéma et ceux des 11 spectacles vus en salle; sur les 2 bracelets rouges, rappels de dons de sang, et celui tout blanc dont la Clinique Duval m’

Hésiter entre cavale ou performance

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  C’était hier. Je m’extirpais d’une nuit idyllique, sans levers et peu entrecoupée de vagabondages hors du monde onirique. « Merci la Nuit! » En sirotant mon café, j’avais regardé le chemin Principal se faire poudrer le nez sans rechigner. D’office, je savais que l’exercice quotidien serait une séance de pelletage. Par la suite, j’avais prévu aller au cinéma, utiliser pour la première fois mon tarif «  sécurité de vieillesse ». Deux films me titillaient: «  Tempête  » et «  I wanna dance with somebody  ». Le premier, parce que le réalisateur était montréalais ( Christian Duguay ) et que la critique de Anne-Frédérique Hébert-Dolbec ( 29 caractères incluant l’espace… cibole!... ) du Devoir était bonne et, parce que j’ai toujours eu une affection particulière envers le monde équestre. Le deuxième : j’aimais la légende Houston. Je pris par la 344, pour calmer mon anxiété légendaire de conduire sur voie enneigée, et finalement, plusieurs heures et un hotdog-jumbo-relish-moutarde p

Matérialisation d’une immatérialité

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  C’était jour d’anniversaire. Vous savez, à l’une de ces dates, où le monde presqu’entier est préoccupé/occupé par les «  toutes autres tâches connexes  » de la vie. Devinez... La journée, encore emmitouflée dans sa sombreur, s’était présentée à l’heure des poules. Comme depuis déjà trop longtemps, je m’acharnais à rouler-dérouler mon corps tous bords tous côtés, je m’étais levée. 5h30 - Une belle heure pour faire couler le café! 7h - Les exercices d’espagnol étaient faits, le billet écrit et publié, le latté avalé. 8 :13h - Je déballais en direct au téléphone, le cadeau de l’expéditeur inconnu tout en jasant avec… cette dernière! ( Jeune Sœur Chérie m’a offert un casse-tête inspirant la Nouvelle-Écosse… Tiens, tiens ???… ). 9h - Le pelletage commençait. Et finalement… 9h44 – Une énigme s’amorçait en compagnie de ma Douceur ma Belle : «  Cette année on t’offre un cadeau immatériel !  » me dit-elle. «  Immatériel? Tiens, c’est drôle! Je parlais justement de ça avec la

Cé Nowell : aimez-vous!

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  «  …Aimons-nous quand même…  » chantait notre Yvon. Malgré les vents et les hautes marées; Aimons-nous en route, ou sur, pas soûls … Avec ou sans courant Sur chemins glacés, vitres déglacées, roulons « Quand même … Aimons-nous … » Malgré l’hiver et les tempêtes Aimons-nous juste assez Pour ne pas dépasser La limite du raisonnable ou du tolérable Aimons-nous… Laissons derrière, les froids, les petits comme les grands Et tous ceux qui, Père … durent… Battons en retraite devant les tirades Dégivrons nos visions Élargissons nos horizons «  Aimons-nous… Aimez-vous… » Cé Nowell! * https://www.youtube.com/watch?v=JqA09hdXG2g   Aimons-nous quand même Aimons-nous jour après jour Aimons-nous quand même Aimons-nous malgré l'amour Aimons-nous de rage Aimons-nous mais sans pitié Aimons-nous en cage Aimons-nous sans amitié Deux mille ans de haine N'ont rien changé à l'amour Pour briser nos chaînes Sonnent canons et tambours C'est

Parfois, pas tout le temps

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  Très tôt on pose les pieds sur la terre ferme Plus tard, ils n’arrivent plus à nous porter   Parfois, pas tout le temps   Jeune, on regarde l’horizon avec ambition Plus tard, on ne sait même plus ce que c’est   Parfois, pas tout le temps   Les années passent, les souvenirs s’accumulent S’entreposent puis… s’étiolent   Parfois, pas tout le temps   On naît selon un ordre établi On meurt dans un désordre affaibli   Parfois, pas tout le temps   Comme si un lutin s’amusait à tricoter la vie pour ensuite s’envoler …   Peut-être… parfois…  

Sacrilège

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J’ai succombé. À la tentation. «  M’sieus-dames, pardonnez-moi… Je sais, c’est inconcevable mais c’était tant…   Tentant! J’ai voulu résister. Ohhh… Quelques secondes à peine car j’avais en pleine face, un intense phénomène d’attraction qui me faisait de l’œil... Croyez-moi! … M’sieus-dames … C’est l’index droit, qui le premier, a cédé. J’vous jure : j’ai tenté d’arrêter son crochet, il était déjà parti. Trop tôt, trop tard… Désolée. J’ai vu sous mes yeux, se froisser le papier. Comme des cris déchirants. J’avoue… J’ai laissé faire… Puis le majeur est entré en jeu. Je perdais le contrôle. J’ai perdu le contrôle. Imaginez ce que ce fut pour moi… Le bruit s’est répercuté. Uppercut. Dévoilement. Dénouement… Vous dirais-je M’sieus-dames, ce qui se cachait dessous?  J’y pense… Encore… » 😉 Addenda : Sur une tablette du vaisselier repose un autre colis coloré, expéditeur inconnu jusqu’à maintenant, que je regarde avec autant d’intensité que le faisait Tom Hank