De l’autre côté de la clôture

 Parce que le côté droit (ou gauche dépendamment que l’on soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la cour) avait été redressé il y avait déjà quelques semaines de cela, restait à remettre sur pieux, le côté gauche (ou droit dépendamment que l’on soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la cour) 😉

Là aussi, les perches avaient profondément dormi le long hiver, sommeillé le printemps capricieux et tardif, et végété l’été chaud et humide.

C’est l’automne qui, curieusement, les forçait à se lever.

Ou plutôt à s’étendre en parallèle, cinq par cinq.

Certaines avaient eu le temps de se payer un peu de vermoulures ou avaient rempli leurs craquelures de terre asséchée où s’accrochaient à la va-comme-je-te-pousse, quelques fragiles racines.

D’autres étaient tout simplement dans une forme resplendissante, si tel pouvait être l’état d’une perche drainée de tout eau et patinée par le temps depuis des décennies.

On les prit délicatement une par une. Dans une savante alternance, on les déposa entre les piquets les attendant depuis tout ce temps, chacune retrouvant une ou sa place, pour permettre à l’endroit de retrouver son air d’antan.

La magie opéra, une fois de plus!

Quatre mains et deux volontés suffirent pour compléter la tâche.

Ne restera plus à l’Ami RoD, qu’à solidifier le tout à l’aide de tiges métalliques afin de prévenir les affres des congères hivernales…

Une autre besogne de faite!  

Next!


 

Commentaires

Le factotum a dit…
"De l’autre côté de la clôture..."

Justement je me demandais ce matin l'air que j'avais après ces quelques décennies.
Le factotum a dit…
J'ai de la difficulté à me reconnaitre des deux côtés à la fois.
Fitzsou a dit…
C'est vous qui le dites! ;-)

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