Ça prenait

 Ça prenait, par une fin de dimanche tristounet, une belle-grande-jase avec l’Amie GaA, dont le surnom rime avec Rouyn-Noranda…

Ça prenait un silencieux rappel de ma procrastination des derniers jours…

Pour remettre en branle le jeu des mots…

Ça prenait aussi ce livre empreint de poésie. La rencontre avec ce grand Jean Désy, trop bien connu dans le milieu médical dans tout ce qui s’appelle le grand nord québécois.

Ça prenait ses mots jolis, sa lente cadence, sa peur de la mort enfouie dans un conte empreint évidemment, de nordicité.

Pour meubler le silence de l’aurore avec le cliquetis des touches…

Ça prenait une certaine ouverture d’esprit pour en apprécier chaque ligne menant dans un ailleurs littéraire.

« Non, je ne mourrai pas… » J’ai aimé.

Ça prenait un vent de lundi-fin-de-nuit.

Pour secouer l’inspiration alanguie...

Ça prenait un anniversaire. Celui d’un lointain amant. Un jadis amour. Une grande peine.

D’amour…

Ça prenait un anneau d’or, surmonté d’un nano-peut-être-faux diamant conservé depuis tout ce temps, représentant, peut-être-à-tort, silencieuse demande… Du moins était-ce le seul « semblant » de toute une vie…

Pour raviver souvenirs et espièglerie… Pour crever l’exutoire faisant penser que tout avait été dit. Écrit…

Bref, ça ne prenait que légères poussées pour réveiller la passion des mots…

"Même Cactus attendait...", Sherbrooke, début 2021

 

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