Comme les yeux s'ouvrent...


C
omme les yeux s’ouvrent sur le nombril de semaine, implosent conversations secrètes matinales. Mots muets surgissant dans le silence, adressés à des êtres en particulier, imaginaires ou non. Comme pour combler besoin plus grand que raison.

Comme pour s’attacher à ces rêves que l’on étire jusqu’à l’oubli. Ceux qui nous ont transportés vers d’autres ailleurs toute une nuit. Ceux qui nous laissent au réveil, sensation d’un infini bien-être. Ceux aussi qui nous rappellent d’agréables passés.

Tirer les draps, écarter les voilages, admirer le village endormi. Les champs baignent dans le brouillard. Brouillard ou brume? Brouillard, parce que visibilité réduite. Éclair de rappel. Discussion ayant eu lieu, 25 ans passés… 

quand c’était la vue de l’eau qui épanchait les matins

De la galerie arrière, usuel rituel d’espionnage matutinal des volatiles circulant. La corneille-corbeau, combien difficile à différencier l’une de l’autre, s’est perchée (en supposant qu’elle soit corneille…) dans le grand arbre qui déjà, débourre. 

Observation en règle, retour à l’ordi pour confirmation de l’espèce. Queue de poisson. Corneille semble plus évident...

Gorgée de café. Recherches. Retour à l’extérieur, « juste pour voir… ». L’oiseau est parti nicher autre part. Tant pis.

Retour aux vocables. Aux rêves effacés, à ceux à créer. À espérer. Sur la table, les ébauches traînent du mot, prennent de la place sans jamais trouver. 

À tout le moins, pas encore. L’espoir perdure…

Tiens, décision : faire d’aujourd’hui une superbe journée, parsemée d’irréels réels à coucher sur papier…

Rendez-vous doux…

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