C'était clair comme l'eau...
C
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’était clair comme l’eau qui s’écoulait
dans les dalots creusés à même le pavé bordant le Chemin Principal: l’heure
était à la saine gestion de l’état de panique qui hantait une somme impressionnante
de foyers piquetés sur la carte du vaste monde!
La radio, la télé, les
périodiques ainsi que des milliers de paires de babines, laissaient émaner en
fines particules, l’inquiétude. Normal. Les humains sont ainsi. Font ainsi.
Avec tout ce sur quoi ils n’ont aucun contrôle, ils confient à la peur les
guides de leur vie.
Les virus font partie de ces incontrôlables
indisciplinés. Ces indomptables qu’on ne peut assommer qu’à coup de vaccin
préalablement développé.
Quand ils en laissent le temps…
Ces intrus forgent souvent à l’insu
de l’être, des méandres maladifs. Que ce soit en catimini, ou de façon
explosive, ils accaparent le présent pour en faire cadeaux contaminés. Le genre
qu’on ne convoite jamais. Qui prend toute la place. Retient toute l’attention.
Triste réalité : même ces
mots matinaux deviennent porteurs du sujet! Questionnement légitime ou manque d’imagination?
Un peu des deux. Sûrement. Probablement.
À moins que l’occasion ne
serve « le larron » et « le » propulse vers le tremplin servant
à retremper les doigts dans le monde de l’écriture? Sûrement. Probablement…
Les pages à venir le
confirmeront. Les ambitionnant plus ou moins au jour le jour, sans trop d’intimité
partagée, afin qu’une certaine gêne persiste à protéger données subtilisées.
Parce qu’à trop dire parfois,
la fiente retombe sur le museau levé vers le ciel…
Allez : à trois, on prend
une grande inspiration et on se calme le pompon avec l’infection!
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