Ça me faisait sourire...
Ç
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a me
faisait sourire, de reprendre les touches. J’étais un peu rouillée. Comme si
les longs mois d’abstinence derniers, avaient éteint la flamme qui avait brûlée
si longtemps en moi. L’idée
était floue, imprécise. Mais elle était là, cachée dans quelque recoin secret
de mon cerveau. Restait à la mettre au monde.
Difficile
accouchement…
J’espérais
que mes doigts se déliraient et que l’audace me pousserait à aller plus loin. Depuis
toujours, n'y avait-il pas début à tout?
Je ne
savais pas jusqu’où ça me mènerait cette fois. L’Ange-Aérien était mort de sa
belle mort en novembre dernier. Avoir projet de ressusciter des mots sans fin n’était
pas rien. Mais en ce samedi de mars, j’avais décider de laisser toute la place au
mot « oser ». Ainsi...
... J’avais
passé beaucoup de temps à tenter de faire une beauté au p'tit nouveau. Une couleur par
ci, une image par là. L’hésitation m’en fit perdre mon latin. Comme si je n’avais
que ça à faire, l'impatience me surprit. Je laissai passer outre l’apparence pour aller au fond du sujet: les mots.
Des mots, perdus et retrouvés. Des mots tournicotés et
retricotés. Des mots simples ou compliqués, qui diraient tout ou rien. Mais
surtout, lesquels je devais espérer différents des précédents.
Mais
ça, peut-être l’ignoriez-vous? Que ceci n’était que le petit frère de l’autre?
Celui qui ne cherchait qu’à sortir du néant? Ne cherchait qu’à glisser un mot devant l'autre?
Je
savais d’ores et déjà, que je peaufinerais le produit au fil du temps. Comme avant.
Que je m’en amuserais. Je voulais autre chose que raconter ma vie.
Raconter la vie serait peut-être plus distrayant. Même si en ce moment
de pandémie, le temps prenait un drôle de penchant.
Il
faudrait bien s’en souvenir de toute façon. Peu en importeraient les moyens.
Parce que sur toutes les lèvres à risque de transmettre la « chose »,
le discours se résumait au même.
Présomptions,
résolutions, aseptisations…
Bienvenue
dans le fier univers de « Jusqu`à la fin des mots »!
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