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 Tôt matin, j’ai profité d’une éclaircie dans le ciel pour fuir vers MON Parc, refaire le plein de quiétude après deux jours plutôt tristounets, passés à user les planchers en pieds de bas...

J’ai pris place avec grande stupéfaction, dans un stationnement totalement désert. Même Johnny n’en revenait pas!

Nous devions être trop-tôt-pas-assez-beau!

Photo.

Rien de nouveau sous les cieux d’Oka, mis à part les passages fréquents d’un hélicoptère sûrement attitré à la surveillance du niveau d’eau du large lac Des Deux-Montagnes. Crues possibles obligeant.

Je pris vers l’ouest, puis bifurquai à droite. Puis à gauche et encore à droite. Volte-face devant le chemin inondé pour un retour au banc-de-méditation.

Arrêt obligé.

Je suis repartie vers l’est. J’ai marché sur les chemins menant au fameux Refuge, découvrant un nouveau secteur attendant sagement les prochains campeurs.

À gauche, par les bois.

Rencontre avec un oiseau de proie non identifié, qui se mit à tournoyer au-dessus de moi.

Poussée d’adrénaline.

« T’inquiète… »

À droite; à gauche; à droite. Tout droit. Retrouver Johnny

J’ai pris direction la sortie. À quelques mètres à peine du Littoral, un chevreuil broutait le long du chemin. Mon cinquième en 7 jours. Nullement effrayé, j’ai pu l’observer un long moment.

« Longueuil, sort de ce Parc… »


 

Commentaires

Le factotum a dit…
" user les planchers en pieds de bas..."

Je préfère de beaucoup avec les pantoufles en " polion " .
Fitzsou a dit…
Ahahah! Autre joli québécisme ;-)

Bonne journée Cher Abitibien de souche!
Fitzsou a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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