Tous les hommes ne sont pas des Gino
Quel adon, de m’être extirpée du rêve bizarre à 7h; d’avoir descendu les seize marches après avoir tiré les draps gris sur la nuit. D’être sortie sur la galerie en pied de bas avec en main le rituel 500ml d’eau; d’avoir allumé le feu sous la Bialetti. D’avoir fait apparaître Salut Bonjour dans un songe, pour en apprendre sur ce qui s’était passé dans le monde et en région, durant les dernières vingt-quatre heures. Quel adon, vraiment, quel adon! ( légèrement teinté d’une pointe de sarcasme… ) Car après les nouvelles de 7h30, je vis l’animateur des 15 dernières années, habillé de sérieux, remplir le petit écran. Intriguée, je ramassai la tasse de café et m’installai dans la berceuse, attentive et curieuse de découvrir ce qui se tramait à l’instant. Après un laïus bien senti, Gino délivra la conclusion suivante : il respecterait le contrat qui le liait à TVA jusqu’en juin 2024 pour ensuite tirer sa révérence et voler vers d’autres cieux. « Quel adon! » me répétai-je en