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Affichage des articles du janvier, 2023

Essentiels oiseaux ivres

  J’avais vu à l’affiche de l’un des postes de télé populaire durant le Temps des Fêtes, un vieux-vieux film américain ( le premier dans mon souvenir à me faire frissonner d’horreur ), «  Les oiseaux   » ( The birds ) réalisé par Alfred Hitchcock en 1963. Spontanément et dans un sombre désir de le visionner à nouveau, je l’avais enregistré. Passa le temps… jusqu’à ce samedi soir. Malgré l’intention première de revoir «  L’auberge espagnole  », histoire de meubler la soirée en me donnant l’impression d’un heureux va-et-vient dans la maison, j’optai finalement pour l’enregistrement. La procrastination avait suffisamment duré. OMG! Quel retour en arrière, ponctué de quelques inévitables sursauts! Malgré la banale qualité du jeu, les images superposées à des panoramas fixes et l’incompréhensible cadence de ces prises cinématographiques d’un autre temps, je suis restée attentive aux plus de deux heures de projection. Revoir ce film? Check! D’autre part… Vu à Télé-Québec, le documen

De quoi fêter

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  Non pas que je cherchais spécifiquement l’occasion ni le moment mais, quel adon que ce jour-ci se présente exactement trois cent soixante-cinq jours… post chirurgie de la hanche !!! Y’a de quoi fêter !!! Sans prévoir, j’avais prévu (!) un gargantuesque repas du soir: salade verte et sa vinaigrette à l’érable type porto;   original braisé à l’orignal d’inspiration Garnier ( merci Frérot pour l’orignal… ); assiette de fromages québécois; salade de fruits, lait glacé et biscuits triple chocolat de O’Gleman … Ne manquerait plus que des Amis avec qui festoyer! Mais voilà, c’est plutôt la neige qui s’invite et avec elle, la non négligeable nécessité de pelleter! Il ne sera pas long que j’aurai repousser avec bonheur ces quelques fous flocons avant de chausser pour une première en… trois cent soixante-cinq jours… les raquettes qui depuis le début de l’hiver, attendent sagement à côté de la porte. En ce moment même, je vois déjà le bout du nez d’un timide soleil et quelques coins

Six heures en ligne

Samedi 17h30. Après un long mois de procrastination, repoussant jour après jour une visite chez Tante MiH, j’avais enfin pris sur ma paresse légendaire et j’étais allée passer l’après-midi en sa compagnie. Moment réconfortant. Revenue chez-moi, j’avais préparé un frugal repas consistant en une assiette de nachos à base d’un mélange de légumineuses. Sans être de niveau haute gastronomie, ça allait avec ce qui s’annonçait être un samedi soir bien tranquille. Un plateau sur les genoux, je m’installai devant le petit écran, une mauvaise habitude pour esseulée acquise avec les années. Je ramassai les deux petites boîtes noires contrôlant mes soirées et commençai une recherche. Il y avait déjà quelques semaines, ma Douceur ma Belle m’avait suggérée une série sur Netflix : « From Scratch » ( en français « Le Goût de vivre » ). Le moment était propice à l’écoute et sans savoir dans quoi je m’embarquais, je lançai le premier épisode. Et passa le temps… N’étant pas une fervente de sé

Au moins une fois

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  Zigzaguant sur le miscellaneous de nouvelles à l’affiche un certain jour de janvier, j’arrivai sur la liste ultime des films à voir au moins une fois dans sa vie ( Charline Bouzon, 24 mars 2022 ) En prenant attentivement connaissance de cette dernière, je réalisai que sur les vingt-six propositions, j’en avais déjà vu au moins quinze, que j’avais un doute pour deux et que d’emblée, je voulais en visionner au moins deux autres… d’ici la fin de ma vie !!! Quand même une bonne moyenne! Voici ce fameux recensement en commençant par ceux que j’ai vu deux fois plutôt qu’une : -       Forrest Gump de Robert Zemeckis ( 1994 )++++ -       Into The Wild de Sean Penn ( 2007 )+++ -       Titanic de James Cameron ( 1997 )+++ -       Love Actually de Richard Curtis ( 2003 )++ -       Green Book de Peter Farrelly ( 2018 )++ -       L’Odyssée de Pi d’Ang Lee ( 2012 )+++ -       Twelve Years a Slave de Steve McQueen ( 2013 ) +++ -       Dirty Dancing de Emile Ardolino ( 1987 )++

Eille : combien???

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  17 janvier – En manchette, une grosse nouvelle : «  Santé: boire trois verres d'alcool par semaine , c'est déjà trop - « Selon le rapport du CCDUS dévoilé mardi, au-delà de deux verres standards ( soit l’équivalent d’une bière de 341 ml avec 5 % d’alcool ), le risque de blessures ou d’autres problèmes augmente pour la plupart des gens. » Bon : une de plus! Pour rire, j’ai fait une succincte revue de la littérature googleloise sur le sujet : -       Deux verres d'alcool par jour c'est trop, selon une étude … 13 avr. 2018 -       Plus de six verres par semaine auraient de graves impacts sur … ... 29 août 2022 -       Quinze verres d'alcool par semaine, c'est encore trop - Le Devoir 13 avr. 2018 -       La modération aura toujours meilleur goût - Éduc'alcool 23 sept. 2022 -       Directives de consommation d'alcool à faible risque du Canada… 5 juill. 2021 etc, etc, etc…   18 janvier - La manchette du jour devient : Consommation d&

Souvenirs

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  Mai 2011 – Un trek humanitaire sur la Grande Muraille de Chine afin de ramasser des fonds pour Diabète Québec. Une cause qui me tenait beaucoup à cœur. La vie dans des campements installés sur les terres des paysans; un trou dans la terre en guise de toilette; des plats d’eau chaude pour la douche; des sentiers non touristiques non restaurés, à flanc de montagne à la rencontre de chèvres broutant librement; des vues plongeant vers des horizons à couper le souffle; des rencontres magiques; des amitiés immortalisées… L’animal à l’honneur cette année-là? Le lapin. J’en avais rapporté un en souvenir, un petit lapin en faux jade. Il trône depuis, bien à la vue, près de l’évier. Souvenir d’un dix jours passés en Asie en bonne compagnie ( hein Pat?... ) Ce jour, on fête le Nouvel An chinois 2023 ( de façon dramatique en Californie… meilleures pensées pour les familles des victimes…) Quel animal représentera cette nouvelle année? Le lapin. Eh oui! Toute est dans toute! Quelque

Y neige… So what?

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  Le bruit fluctuant de l’engrenage de la déneigeuse traversa le mur de pierres et s’introduisit dans mes songes. La chambre baignait dans une certaine luminosité, annonciatrice que depuis un certain temps déjà, Vendredi avait déroulé ces premières heures. J’attendis que désengourdissent les trois premiers doigts de la main droite, les-mêmes-la-même de chaque nouveau matin, pour jeter un œil sur ma nuit. Facile : quand les couvertures sont encore presque tirées, j’en conclus avoir bien dormi. Si je me retrouve dans un enchevêtrement de flanelle c’est signe que le sommeil fut agité. J’avais bien dormi. Je savais déjà ce qui m’attendait. Rien de sorcier là-dedans puisque j’avais sagement écouté la météo du soir. J’imaginais déjà ce que serait la lourdeur des pelletées puisque la température demeurait somme toute très clémente. La tâche s’effectuerait comme dans la vie, un pas à la fois. Je descendis lentement les quinze marches, allumai chauffage et café. À l’extérieur, de gros

La Vie selon Otto

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  La salle est remplie de Nous. Nous, les retraités. Je vois deux places libres en troisième rangée, dont un siège recouvert d’un manteau. Depuis la pandémie, les gens sont plus frileux à avoir des voisins collés-collés. Je prends une chance. Je me dirige en m’excusant vers le deuxième, demandant à la Dame-d’à-côté s’il est bien inoccupé. Avenante, elle répond qu’il est pour moi. La conversation s’engage naturellement. Elle pose quelques questions auxquelles je réponds. Elle a une bonne écoute. Moi, je parle trop. Une fois de plus. La projection débute. -       «  Bon film! » -       «  Bon film!  » J’ai aimé. En partie parce que je voue un amour inconditionnel à Tom Hanks. Et là, j’ai été servi deux fois plutôt qu’une, puisque, ignorante de l’existence de Truman, son fils ( bon… au fil des recherches j’ai appris qu’il en avait trois plus une fille… y’était temps que je m’informe! ), j’ai eu le plaisir de faire sa connaissance tout au long de ces deux heures six minutes de je

Le bonheur en plein hiver

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J’avais entendu parler du Blue Monday comme étant le jour le plus déprimant de l’année. Pourquoi? Parce que… -       c’est… un lundi, le damné-premier-jour de la semaine ( au travail, c’était mon pire… ); -       c’est… janvier, réputé pour être le mois le plus froid; -       c’est… le moment où, à peine à la mi-mois, toutes les belles résolutions du Jour de l’An foutent le camp… ( de mon côté, je tiens bon le Dry January … ) -       ce sont… les inévitables adaptations aux soubresauts météorologiques ( carpe diem … ); -       ce sont… les interminables périodes de noirceur ( pas vraiment de misère avec ça… ); -       ce sont… les dettes post-Fêtes à rencontrer ( et à régler … à moins d’avoir eu comme moi, des Fêtes ben-ben tranquilles… ) Selon vous, avais-je des raisons de craindre ce Blue Monday ? No way ! J’en ai plutôt profité pour sortir prendre l’air et renforcer de facto, mon système immunitaire. J’ai contrecarré la malédiction en longeant longuement les berge

Nouveau buddy

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  Le jour s’était magnifiquement habillé de glace, comme seul l’hiver parvenait à créer pareille livrée. J’étais en mission gardiennage. J’avais décidé d’aller marcher avec ce jeune mâle à peine âgé d’un an, mon nouveau buddy par alliance maisonnée. Je le tenais fermement en laisse, empêchant ainsi les risques potentiels d’évasion. N’étant pas sa maîtresse, j’avais estimé comme nulles, les probabilités qu’il réponde à un rappel de ma part, si jamais une bestiole ailée ou un quelconque quadrupède ne venait qu’à lui passer sous le museau. Cette façon de faire allait à l’encontre de ma vision de liberté provisoire dont il aurait pu profiter dans ce vaste verger déserté, mais la crainte de le perdre prédominait. Enchaînant des pas hésitants, butant ici sur un monceau de glace invisible, ou là, défonçant subitement de quelques centimètres, je restais concentrée sur la marche à suivre que je voulais juste assez longue pour canaliser un peu de son énergie en plus de profiter de mon b

À couper le souffle

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  Samedi. J’avais entendu qu’ enfin , le ciel s’éclaircirait. Que le soleil se pointerait. Enfin . Que le niveau de stockage de vitamine D pourrait enfin tomber « … en mode transformation/accumulation, à partir des molécules adipeuses de la peau de mon visage ( pré-vitamine D ), pour prendre direction-le-foie pour un lifting vitamine D2, pour enfin aboutir aux reins et devenir D3 qui elle, pourrait être utilisée par les cellules du corps… » (Pourquoi faire simple quand je peux tout compliquer ???...) … J’avais enfilé des vêtements suffisamment chauds pour me permettre si besoin, de prendre racine en cours de sentier, sur un tronc d’arbre éméché… J’avais bourré mes poches de motivation, pour être certaine de ne pas en manquer chemin faisant ( en plus de glisser quelques indispensables papiers mouchoirs pour personne qui, comme moi, possède un appendice nasal plutôt proéminent… )… J’avais emprunté l’habituel trajet vers l’ouest. Une fois dans le verger, plutôt que de me cont

Visualisation

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  L’exercice est terminé. Ce que j’espère réaliste-réalisable pour 2023, est maintenant solidement arrimé sur une boîte récupérée, enveloppée de papier de soie doré. Comme à chaque fin d’année, j’ai extirpé le porte-document transparent sur lequel sont écrits «  Mots d’année  ». Perdu sous la pile de papiers hétéroclites remplissant une partie du tiroir de l’antique pupitre, c’est là où j’ai enfoui, au fil des jours-semaines-mois qui se sont succédé , des mots, des pensées inspirantes, de petites illustrations, qui perdues sur une île déserte (!) ne voudraient rien dire. Finalement, ajout de quelques objets inanimés, conservés pour agrémenter en 3-D, l’essentiel. Parce qu’ils sont de bois, de plume et de souvenirs… En gros titres, s’inscrit ce dont je dois me souvenir. J’ai douze mois pour mémoriser. Pour changer, j’espère et une fois pour toutes, quelques façons d’être, de penser, d’ accueillir ce qui s’offrira à moi, autrement dit, apprendre à acquiescer sans hésitation à tout

Vin rouge et chocolat noir

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Un hasard. Hier. Encore et toujours, à ce rendez-vous quotidien plus ou moins long, avec SB*. L’émission tire à sa fin, puisque je me suis levée à l’heure où, si j’avais travaillé dans un magasin, j’aurais été en retard. À l’écran, le scientifique et professeur en chimie des produits naturels à l’Université Laval, Normand Voyer, discute avec Gino de traitements de grands-mères contre les infections respiratoires. Attention polarisée. En à peine sept minutes, j’apprends que : -       Prendre 1 à 2 verres de vin ROUGE ( rouge sans faute : ne fonctionne pas avec le blanc, la bière ou le fort ) par jour , il est scientifiquement prouvé que grâce aux polyphénols, ça prévient les infections en diminuant de 60% les chances d’attraper rhumes ou grippes ( enfin une explication au fait que je suis rarement atteinte… Je touche du bois… ) 😉 -       Le chocolat noir à 70%, est le meilleur antitussif naturel qu’on peut trouver selon une étude britannique, grâce à la théobromine qu’il contien

Verglas, rhume, etc

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  Le regard posé sur le vitrail de glace s’étant formé en cours de nuit, je cherche les mots qui réchaufferont mes doigts glacés. L’appartement me loge dans son humidité difficile à réchauffer. Je vis l’un de ces moments où je rêve de la chaleur sèche et bienfaisante d’un poêle à bois, qu’on l’appelle Jotul ou Napoleon… Mais comme dans la vie on ne peut tout avoir, dans le présent, à défaut d’une attisée, je me paie un drôle de petit état respiratoire oscillant entre le rhume, une étrange allergie, ou encore, rien du tout. COVID négatif; vérifié à 2 reprises à 4 jours d’intervalle. Endure. Presque la mi-après-midi et je ne suis pas encore sortie.   Pourtant à l’ordre du jour  est inscrit : « déglacer auto ». Devant moi sur Principal, passent en convoi les déneigeurs, invitation subliminale à enfiler pantalon, bottes et manteau pour aller de visu, constater l’effet verglas. Je sors… … Après un je-ne-sais-combien de minutes et un demi réservoir à laisser rouler le moteur de J