Quand une part de gâteau frappe à ta porte
Tsé, quand la journée débute sur un ton bougon
Quand dehors y fait trop beau pour ton mental
Quand tu te sens imperceptiblement envahi
Par le virus de la mélancolie…
Tsé, ce genre de journée-là?
Tsé, quand t’as viré en rond toute la matinée
Sans jamais arriver à te brancher
Pas plus sur le « quoi faire » que sur le « comment t’habiller »
Pis que tout ce que tu finis par faire, c’est passer ton temps à te changer…
Tsé, ce genre de journée-là?
Tsé, quand tu te sens loin, même de toi-même
Que dans ta tête flottent, un millier de pensées
Toutes autant contradictoires les unes des autres
Et qui te laissent essouffler même dans l’immobilité
Tsé, ce genre de journée-là? … Quand il ne te reste qu’à sauter dans ton char pour aller te perdre dans l’horizon; rentrer épuisée, t’ouvrir une bière et piquer une jase ou deux du genre-qui-font-du-bien; accueillir la Dame-d’à-côté venue te saluer avant de t’asseoir devant ta TV pour écouter les grands talents de Ceux-Celles, qui savent très bien ce qu’ils veulent faire de leur vie, Eux-Elles…
Pis sursauter quand tard en soirée, des coups frappés à la porte ravivent ta peur du noir, pour finalement t’apercevoir que c’est ta Voisine qui est là, une part de gâteau à la main, pour souligner ce qui reste, de cette fête…
Tsé, ce genre de journée-là?...
Addenda: troisième année ce jour, du départ vers l'au-delà, de ce cher Papa Fitzsou... "J'espère que tout se passe bien de ton côté..."
"Merci", St-Joseph-du-Lac, mai 2021
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