C'était un blanc léger

 

C

’était un blanc léger – Fluffy. Quelque blanc plus subtil que ce qui m’avait semblé recouvrir l’Abitibi le 1er. Juste assez de blanc pour motiver le port de bottes plus chaudes. D’un foulard enroulé autour du cou. D’une bonne paire de gants.

C’était un blanc léger… qui s’étendait dans la cour de l’église quand j’avais refermé la fenêtre ayant contribué à un profond sommeil. J’aime dormir au frais, emmitouflée sous l’épais édredon! Ça me rappelle les nuits hivernales passées au SylÉmiAle, dans le fin fond des bois. S’éveiller le nez froid parce que le poêle a rendu l’âme en plein cœur de pleine lune… Hésiter à repousser les chaudes couvertures. Abandonner les doux draps en molleton pour sauter illico, dans le coton ouaté…

C’était un blanc léger… qui avait couvert, l’espace d’un moment, les vastes étendues cultivées s’étirant vers l’est. Ce qui avait donné aux Basses Laurentides, une allure de guimauves fondues sur chocolat chaud…

Futilité des mots. Parfois. Comme ça que je me sens depuis samedi. Comment poursuivre sur une lancée quand il se passe des évènements si atroces à quelques centaines/milliers de kilomètres de nos lieux de vie? Maudit qu’une partie du monde est malade! Gravement. Profondément. Intérieurement. Plus qu’avant? Je ne saurais dire…

Questionnements. Une fois de plus, je considère la pertinence de bloguer. Ou non.

Tannée des symptômes qui perdurent en sourdine. J’ai fait le plein de clémentines, de raisins, et je vole presque quotidiennement, les pommes maintenant gelées, demeurées en suspens dans des pommiers dégarnis. Réserve de vitamine C.

On dirait que j’ai perdu le goût d’être frivole…    

Ben oui... encore une p'tite!...

 

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