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Affichage des articles du mars, 2020

Cache-misère...

C ache-misère… ou définition grossière de l’art pratiqué de la dissimulation sous de faux semblants.  Métaphoriquement, «  ce qui sert à quiconque, d’élément quelconque pour cacher leurs défauts, leur mauvaise volonté…  » Réflexion sans lien aucun avec la COVID-19…  Juste une p’tite crotte sur le cœur… et comme « écrire c’est se parler tout seul… »*, tentative de libération d’une amertume engendrée par un surprenant après-midi de décembre, et amplifiée par 47 jours d’hiver… Indigents camouflés sous de beaux habits, qui êtes-vous vraiment? Que laissez-vous paraître à la face du monde extérieur tellement en contradiction avec ce que vous êtes réellement : mensonges, feintise ( nouveau mot appris… comme quoi vous servez quand même à quelque chose… ), séductions destructrices?... Profiteurs émérites, fins stratèges, abuseurs de naïveté… Continuez de vous murer dans vos poisons silences. Laissez vos têtes enfouies dans le sable jusqu’à ce que, d

Challenge...

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C hallenge…   « … entreprise difficile dans laquelle on se lance pour gagner, comme par défi. Quel est votre challenge? – exploit, gageure, performance . « il y avait un challenge, un défi à relever » ( F. Giroud )    (source : Le Petit Robert, 2003, p 391) . » Sur FB circule des photos d’un autre temps. Des âges où l’insouciance primait, entouré ou non de ceux qu’on aimait. Challenge… Depuis déjà quelques semaines, subsiste défi différent : gérer. Le confinement. L’éloignement. L’atermoiement. Le tourment.  Et en attendant que le brouillard se dénébule… On se creuse la cervelle pour s’occuper; On espère ce qui déclenchera un rire; On profite des longs silences pour écrire; On anticipe le moment de s’en sortir… Faire fi des pages blanches. Se conforter dans ce monde ouaté. Ce cocon sans horizon. Musarder. Jouer. Patienter… Pis… acheter local…    « Écrire, c’est se parler tout seul, en espérant que ça puisse servir. » Stépha

C'était ça...

C ’était ça… Les oiseaux. Leurs piaillements matinaux variés, provenant de tous bords tous côtés. La tourterelle triste et tous les autres dont j’ignorais le nom.  C’était ça… Observer les fugitives envolées de branches en branches. S’amuser des brindilles pendouillant de leur bec. Assister aux grands travaux de nidification enclenchés dans le double clocher, et non le moindre, à celui allant bon train sur la corniche. Tiens, on dirait bien que Mme Corneille reçoit l’aide de la communauté... C’était ça… À l’arrière, ces grands arbres dénudés où on sentait l’impulsion de vie. La terre humectée de froidure et ses effluves de renouveau. C’était ça… Parce qu’hier on avait coupé l’accès à ce vaste territoire de 65 000 km 2 . Juste pour LA protéger. Il était plus que temps de laisser voir le jour à cette bonne idée!  C’était tout ça… qui ramenait l’Abitibi-Témiscamingue dans mon cœur ce matin. Ce billet est pour vous, Vous les 148,000 Témiscabitibien