Jusqu'à la fin des mots

  J’ai décidé de prendre clavier et mots pour donner mon humble avis sur les deux spectacles organisés pour notre belle Fête Nationale du Québec. D’abord, celui sur les Plaines à Québec.  Perso, j’ai trouvé que le jeune Émile ( on peut parfois oublier qu’il n’a que 26 ans… ) s’en est fort bien tiré pour cette première animation. Méchante et énergique bibite de scène !!! J’ai ( presque ) eu aussi chaud que lui! Bravo impressionnant Émile! Quant aux artistes invités, les ai également trouvés tous très bons et beaux à voir. Entraînants, investis, sympathiques. Mais… Mais… je ne m’y retrouvais pas. J’avais la curieuse impression qu’on avait effectué un virage à grande inclinaison sans que ma ceinture soit attachée. Ça donne un peu le vertige. Il aurait peut-être fallu y aller plus… progressivement ?  Comprenez que je suis entièrement « pour » la participation de tous ces nouveaux chanteurs ( que je ne connaissais pas pour la plupart … mon problème… ). C’est peut-être ça qui a créé cett

  Là où tous les journaux, radios et réseaux sociaux iront aujourd’hui. Non. Je choisis plutôt, de vous raconter ce que je suis allée faire là cette semaine. Là comme dans là -bas. Avertissement : ça risque d’être long! Mardi - Arrivée deux heures trop tôt après avoir tranquillement fait la route toujours histoire de découvrir/revoir de nouveaux paysages, St-Jean-de-Matha et sa Louis-Cyr m’ont accueillie à grandes-rues-à-bon-dénivelé-déployées. Voulant tuer le temps autrement qu’en brûlant du « gaz », je me suis dirigée… … Là , au Parc Régional des Chutes-Monte-à-Peine-et-des-Dalles, où après une courte jase avec la gentille Dame de la guérite, j’ai payé les dix dollars demandés pour aller y voir chutes et marcher sentiers. Bien m’en prit car ça me délia les jambes. Après une bonne heure et demie, je suis retournée… … Là où j’étais attendue pour les deux prochaines nuits, à l’Abbaye Val-Notre-Dame, histoire de réaliser un rêve d’avant-pandémie, soit vivre une retraite de si

« … P’tit tour matinal sur la galerie fraîchement teinte. Odeur de boucane flottant dans l’air. Et non pas celle des pivoines florissantes; ni celle des lilas agonisants. Non... Une odeur de feu de bois. Une odeur de feux de forêt provenant du nord et de l’est à cause de ce système atmosphérique allant counterclockwise … » C’était il y a trois jours. Ce matin, les champs verdoyants s’étirent jusqu’à une légère brume d’horizon. Le ciel est couleur-des-chandails-bon-marché achetés hier. Devinez... Tout se confond et reflète l’humeur légèrement teintée de morosité qui cohabite en moi ces derniers temps. Le sommeil m’a fui alors que l’aube s’installait. 4h29. La faute au sauvignon blanc. Mais était-ce bien l’ aube? Ou l’aurore? Ou le crépuscule? Je n’arrive jamais à me souvenir. Une fois de plus, j’ai donc cherché. Et j’ai trouvé ce qui suit : l’ aube blanchit l’horizon; l’ aurore elle, déroule un voile rose dont s’enveloppe le soleil. Quant au crépuscule il précède le

  Réveillée en pleine nuit pour faire pipi Puis rendormie jusqu’à passé sept heures et demie Lever, mal de tête inclus.   Vague sensation d’être pressé par le temps. Rendez-vous avec Tantes MiH et MiB, à midi prévu.   Arrivée en bas, direction ordi pieds nus Quand soudain… Vive douleur sous le pied droit AÏE !!!! Vite retire le pied; vois la bébite   Une guêpe! Sur MON plancher, une… GUÊPE ????    Chair de poule de douleur Vite un mouchoir; demi écrasement Mais survie, alors sursis et remise en liberté sur la galerie   Glace appliquée stat En écoutant le bien-cuit de Pothier (Car Georges, de SB se retraite ) Espagnol durant les pubs; file le Temps 9h35 Petit-déjeuner en déshabillé; 10h Départ vers le Nord…   Ainsi sur les chapeaux de roues, partit ce Jeudi!...   Addenda : Les Tantes et moi avons fait la découverte, grâce à Cousine LiD, d’un italien à St-Jérôme : La Focaccia ! WOW! Menu du midi abordable; plats délicieux; service de la Jeune

  Samedi dernier, je suis allée donner un peu de mon temps à un membre âgé de la famille.  Pour me rendre sur place, j’ai demandé à Johnny de m’accompagner. Bon… Je dis Johnny , mais j’aurais tout aussi bien pu écrire  Papa Fitzsou et  Grand-Mère .   Parce que finalement, nous étions quelques-uns à partager la même voiture… Non pas que c’était bien loin de chez-moi. Juste que c’était dans l’ouest de l’Île. De Montréal. Celle pour qui, à chaque fois, je dois prendre mon courage à deux mains-posés-sur-le-volant, espérant très fort que tous ceux-celles qui nous côtoieront, seront empreints de bienveillance et de tolérance.  Bref, toujours un défi pour moi! J’avais une bonne idée de ce qui m’attendait là-bas : emballage de vie passée et manipulation de quelques boîtes et autres, sur deux étages et demie.   Ce que j’avais oublié, c’était que ça se vivrait entre deux ermites de longue date! Prenant dans la première heure, plusieurs grandes inspirations pour conserver mon calme et r

J’ouvre les yeux. J’ignore l’heure qu’il est, mais je sais le temps qu’il fait. Parce que je l’entends, elle, la pluie, frisant sous les roues des voitures circulant sur Principal. Une mélopée surgit, glisse dans ma tête. Une fois de plus. Quatre jours que cet air me percute le mental de ses mots. Quatre jours déjà que ça dure. Les paroles se bousculent, me rejoignent : « (…)  Ça sert à rien, je connais déjà le chemin entre l’ombre et la lumière (…)  » Il y a quatre jours… J’ai emprunté le chemin menant au vieux belvédère abandonné. En quittant la chaude luminosité du verger, j’ai été enveloppée par la fraîcheur et l’ombre de l’érablière. Ça m’a pris par surprise. J’ai presque eu peur… Et c’est ce fort contraste qui m’a rappelé de plein fouet «  Entre l’ombre et la lumière  ».   Cette chanson, écrite par Marie Carmen en ’92, reprise par Boom Desjardins en 2009 pour finalement tomber sous les voix de Sofia Nolin et des Sœurs Boulay en 2016.  Mélodie de brisures, de chemins qui

  Badouri - Diffusé à TV5 mercredi soir, c’est avec grand intérêt que j’ai écouté le documentaire : « L’héritage Badouri ». Un voyage au Maroc, en compagnie de Rachid et de son paternel Mohamed. Posés à Casablanca, puis, suivant la route vers Aknoul, avec arrêts à Hadria, Al Hoceïma, Oued Laou pour finalement retrouver sœurs et nièces à Tanger, ce fut pour eux, 893km à réveiller des souvenirs endormis pour s’assurer de transmettre à leur descendance, l’histoire des Berbères .   Badouri = « Lève-toi et avance. » Très beau documentaire; à voir si vous avez un tant soit peu, le goût du Maroc… Wainwright - Rufus de son prénom, frère de Martha, fils de Kate McGarrigle, est apparu dans ma vie dans la même semaine. Je le connaissais de nom, sans jamais avoir pris la peine d’écouter sa musique. Vous dire comme j’ai aimé! Un nouveau coup de cœur musical, comme il m’arrive d’en avoir régulièrement … 😉 Dorion - Terminée pour la énième fois, la re-lecture du si joli roman " Pas

  Ça fait des lustres que j’ai un œil sur le Premier. Quant au Deuxième, il est entré dans ma vie lors d’une pandémie… C’était il y a fort longtemps! 😉 Ça été l’histoire de ma vie : ces amours qui me tombaient dessus ici et là, sans jamais crier gare. Ça déboulait les mois où je profitais d’une overdose d’ocytocine, où certaines paroles, un doux regard, pouvaient provoquer la fuite de quelques gouttes d’eau salée. Parfois ces envolées amoureuses se perdaient dans le changement de couleurs des cœurs se préparant à hiberner. Je ne choisissais ni le quand ni le pourquoi, encore moins le comment; mais l’éclosion de sentiments heureux apparaissaient toujours à vitesse grand V. Ce genre de contes pour tous se vivaient sans jamais de regret. Ou si peu. Si peu… Maintenant, ces impulsions se manifestent de moins en moins souvent. L’âge probablement. Peut-être même la sagesse. Le raisonnable. Ou le simple « en ai-je vraiment besoin? » répété ad nauseam. Et même si parfois une étincelle