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Affichage des articles du avril, 2023

Des fleurs pour Madame

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  Samedi - Ça devait être un avant-midi nettoyage-des-rangs dans la Municipalité. Pour la première fois en 4 ans, j’étais fin prête pour y participer. À 8h50, j’étais devant la caserne de pompiers… déserte! Pourtant, le rendez-vous avait été donné pour 9h. Étrange… Un doute s’insinua… Mais, tant-qu’à-y’être , gréyée-avec-l’attirail-d’une-randonneuse , j’en profitai pour marcher le Chemin Principal jusqu’à-pu-de-trottoir, avant de revenir sur mes pas. Retour à la case…R-ne où là, attendait une Dame. Tiens donc! On jase. On se partage nos appréhensions pour finalement, passant, de la caserne au Bureau municipal à la caserne, on décide d’aller voir un peu plus loin, si on n’y serait pas… On n’y était pas! Et c’est là qu’on apprit, grâce à une Maman-de-nouvelle-génération-attendant-sa-progéniture-apprenant-le-hip-hop, que l’activité avait été reportée au 6 mai! « Ben… Tant pis pour toi St-Joseph-du-Lac, parce que le 6, je serai à 581km d’ici !!!... Alors, oublie-moi! » Retou

C’est là!

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  L’énigme était facile, presque évidente… ( n’est-ce pas Amie Ghi ???... 😉 ) Peut-être en avais-je déjà glissé un mot parmi ces milliers de caractères lancés au fil du temps, et qu’aurait boudé mon infidèle mémoire ???... Eh oui : j’ai réservé quelques jours de silence à l’Abbaye Val-Notre-Dame, situé tout près de St-Jean-de-Matha! Sans m’expliquer exactement pourquoi, je ressens par le temps qui court ( ce n’est pas une erreur : j’ai volontairement singularisé l’expression ), un besoin intrinsèque de me gaver de paix et de calme, malgré les longues marches quotidiennes faites dans un lieu générant états méditatifs. J’aspire à plus… À plus de plénitude et de bonheur assoupi. À poser ma tête au-dessus des racines nourricières, à goûter la forêt. À explorer, découvrir, me recueillir et accueillir. Le silence. Encore et encore. Le silence… Je veux observer l’immensité se cacher à flanc de montagne, coupée ou non. Je veux traîner mes savates usées sur une herbe fraîc

Ainsi sera-t-il

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  J’avais profité d’un jour platonique pour lancer dans l’Univers Infini un projet dont je rêvais depuis plus de deux ans, mais qu’une certaine pandémie avait réfréné. Mise en bouche. Au fil de la découverte de ma région d’adoption, j’avais appris l’existence d’un lieu quasi céleste, en lien avec Certains-partis-d’ici pour aller S’installer-là-bas… Année après année, l’appel de cette nature lanaudoise ne se tarissant pas, j’avais effectué, visage voilé et deux fois plutôt qu’une, de courtes incursions à cette place convoitée. Résultat : je n’avais fait qu’exacerber l’envie, qui, heureusement, n’était pas l’un des sept péchés capitaux.  Plantée à proximité d’une majestueuse Montagne-Coupée  au couteau et enchâssée parmi un luxuriant tapis végétal, l’œuvre, sortie de l’imaginaire de l’émérite Pierre Thibault , m’apparaissait un incontournable endroit à découvrir. Dimanche : jour de croyances.  Je succombai à la tentation et j’alignai une demande officielle en répondant religieus

5.69 + 1

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  Tôt matin, j’ai profité d’une éclaircie dans le ciel pour fuir vers MON Parc, refaire le plein de quiétude après deux jours plutôt tristounets, passés à user les planchers en pieds de bas ... J’ai pris place avec grande stupéfaction, dans un stationnement totalement désert. Même Johnny n’en revenait pas! Nous devions être trop-tôt-pas-assez-beau! Photo. Rien de nouveau sous les cieux d’Oka, mis à part les passages fréquents d’un hélicoptère sûrement attitré à la surveillance du niveau d’eau du large lac Des Deux-Montagnes. Crues possibles obligeant. Je pris vers l’ouest, puis bifurquai à droite. Puis à gauche et encore à droite. Volte-face devant le chemin inondé pour un retour au banc-de-méditation. Arrêt obligé. Je suis repartie vers l’est. J’ai marché sur les chemins menant au fameux Refuge , découvrant un nouveau secteur attendant sagement les prochains campeurs. À gauche, par les bois. Rencontre avec un oiseau de proie non identifié, qui se mit à tournoyer au-

À cœur vaillant

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  Samedi : ressenti d’un besoin d’évasion, d’innovation. «  Ça me dit de rafraîchir mes foulées!  »   Coïncidence, l’autre jour sous un questionnement anodin de Mon Grand, se révéla une suggestion subliminale, réveillant en moi l’envie de nouveaux horizons et émoustillant mon bon vouloir. C’est donc par-delà du plat littoral, que je retrouvai hier, la montée d’un Calvaire*, histoire de pimper mon cardio paresseux. Après tout, ce n’était qu’un court aller-retour sur dénivelé facile! Et qui plus est, quand on est seule et sans obligation de jasette… le cœur ne devient-il pas... vaillant?... J’y suis allée à l’heure où la moyenne des gens sirotent encore leur café. Quelle surprise de stationner Johnny parmi (déjà) une multitude de ses semblables! J’ai redécouvert à rythme zénatique , ce sentier empierré et sa forêt grandement abîmée par le verglas récent. Quelle tristesse de voir ces géants couchés sur leur flanc, le corps tronçonné en pièces détachées qui pourriront sur le sol au

Bogdan le roumain

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  J’avais profité de cette matinée ensoleillée, celle devançant les jours de pluie annoncés, pour retourner gambader sur les chemins désertés du grand Parc d’Oka. Des kilomètres de sentiers déneigés avaient défilé sous mes pieds. Le vent était frais et soufflait de l’est, gardant mon odeur hors de portée de l’olfaction du chevreuil se régalant de pousses vertes à l’orée du bois. J’en profitai pour l’espionner à découvert, avant de tenter vers lui ( elle… ) quelques pas en catimini, m’immobilisant dès qu’il ( elle… ) levait la tête vers moi. Jusqu’à ce qu’il ( elle… ) réalise qu’il ( elle… ) était victime d’une intrusion… Fuite à travers bois… Après avoir suffisamment vagabondé, j’allai m’asseoir en avant du chalet. Sur le lac, un kite surfer planait sur la tête des vagues, sa voile pleine à ras bord d’air frigorifiant. Pendant quelques minutes, j’observai son ballet coloré puis je me levai, me déplaçant encore plus à l’ouest, vers «  mon  » banc-de-méditation perdu entre les lon

Air : courtiser une légende

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  Mardi matin - Je jette un œil sur la programmation du Cinéma St-Eustache. Deux films à l’affiche m’intéressent : « Super Mario Bros. Le film » ( ben oui ... quoi ???... Ne serait-ce que pour raviver le souvenir de voir mon P’tit Prout enfant, jouer au jeu vidéo… ) et « Air : courtiser une légende », l’histoire de celui qui réussit à faire fabriquer des espadrilles à l’image de l’athlète qui deviendra une sommité en basket-ball. Réflexion… Cependant, préambule avant d’aller poster mon popotin sur un fauteuil en salle, je M’exige une longue marche dans le magnifique Parc d’Oka. Du coup, j’en profite pour décider lequel des deux gagnera mon envie de grand écran. Mardi midi – Je suis au cinéma. Je choisis le deuxième film. Il est projeté dans la salle VIP. VIP : qu’est-ce que c’est que cette salle ??? * Je le saurai bien assez vite! L’espace entre les rangées sont très larges. Les fauteuils sont en cuir; l’assise est profonde et zieutant quelques places plus loin, je constate

Melting pot

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  Je rassemble ici ce matin, les mots éparpillés au fil des derniers jours. À défaut de vous les avoir livrés au fur et à mesure, j’en ai fait un pot-pourri… Qu’est-ce qu’invariablement nous rapporte le printemps? Eh oui! Un passage obligé chez notre Garagiste Préféré, ce que j’ai donc fait la semaine dernière. Mais imaginez : alors que j’attendais bouquin en main, sereinement installée sur le banc extérieur, j’y fis la rencontre de deux des clients, croisés à pareille date le printemps dernier.   Drôle de coïncidence! Parallèlement chez-moi, j’ai repoussé l’hiver du revers de la main en extirpant les meubles extérieurs de leur hibernation. J’ai même ajouté un coffre de rangement supplémentaire afin de limiter les moments où la porte grande ouverte pour entrer-sortir les coussins, permettent l’entrée des câlines de coccinelles orangées qui pullulent dans l’appart de ce temps-là. Ayant besoin d’un marteau, je sortis le coffre à outils faisant toujours partie de ma vie. Quelle su

Des envies de…

Une jase avec Ma Meilleure Amie lundi, m’apprit le départ d’une connaissance de longue date, perdue de vue depuis. Partie jeune. Trop jeune. Beaucoup trop jeune… Hier, ouvrant le lien de la nécrologie abitibienne en mi-soirée (chose à ne jamais faire), je revis ce fin visage angélique d’où émanait une indéniable douceur. Les souvenirs refirent surface. Je me glissai sous l’édredon en pensant à cette Femme. À ce qu’elle avait dû connaître comme fin. Le sommeil me kidnappa sur ce… 6h30 – J’ouvre les yeux sur les premières lueurs du jour et je reste là, encore à imaginer l’inimaginable… Lever sans entrain. En attendant que soit prêt le café, je me surpris à penser à Elle, me demandant ce que de sa vie, elle aurait aimé réaliser avant de partir. Pourrais-je me substituer à Elle et aller là où elle n’avait pu aller ???... Faire ce qu’elle n’avait pu faire ???... Voir ce qu’elle n’avait pu voir ???... Subtil rappel à l’ordre. De s’assurer… De M’assurer… D’être là où

S’enlundicher

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  S’enlundicher   : Faire des activités différentes des autres jours de la semaine, pour accorder un rythme printanier, aux ensevelissements hivernaux. Source : https : //www. fitzsou/dictionnaire/inventé_enlundicher/230411 Que ce lundi se fit beau, agréable et chaud! Que ce lundi raviva dans la majorité des cœurs (et quelques bras), cette envie de repousser toutes surfaces glacées loin des espaces de vie, dans l’espoir de les voir partir plus rapidement! M. Diouf l’a déjà si bien exprimé: « … Pendant l’hiver, les sept jours de la semaine sont remplacés par trois : la veille d’une tempête, le jour de la tempête et le lendemain de la tempête, qui est aussi la veille d’une autre tempête. Même les Québécois finissent par en avoir plein leur tuque. Ainsi, au printemps, ils sont tellement écœurés de l’hiver qu’ils essayent de bouffer les maudits derniers bancs de neige en les mélangeant à du sirop d’érable. Je soupçonne même la consommation de fèves au lard de cacher une stratégie b