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Affichage des articles du mars, 2023

Écouter le silence

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  Oxymore : un nouveau mot appris avant-hier. Dans le film «  Loud and incredibly close » ( 2011, mettant en vedette Thomas Horn, Sandra Bullock et Tom Hanks ), le jeune Oscar, 9 ans, cherche à résoudre l’énigme d’une clé ayant possiblement appartenu à son père disparu dans l’effondrement de l’une des tours, ce fameux 11 septembre 2001. Atteint du syndrome d’Asperger, Oscar méticuleusement, planifie la façon dont il effectuera les recherches des 472 personnes dénommés Blacks, croyant que l’une d’entre elles pourra l’aider à découvrir la serrure jumelant la clé. Dans les scénettes où on le voit avec son père Thomas ( Tom Hanks ), ils jouent à trouver des oxymores ( figures de style combinant deux mots contradictoires ). Du genre… « écouter le silence » … Long préambule pour vous entraîner dans le sillage de ma marche matinale. Même Sentier B, Parc d’Oka. Des dizaines d’oiseaux, même quelques outardes outragées. Le soleil filtrant à travers les branches dénudées. La brillance

Passé, présent et… à venir

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  16 mars – 18hres :   je me lance à l’assaut de l’autoroute 13, direction YUL. J’avais un Grand à aller chercher. Plus que motivée, j’ai réussi ce petit défi haut-la-main-sur-le-volant! Aller chercher quelqu’un à Montréal-Trudeau : check! 17 mars : nous partons direction Lac Lili, dans Lanaudière, une échappée d’eau perdue près du lac Duffy. Vous ne connaissez pas? Aucune importance. Juste de savoir que ça se trouve à quelques kilomètres seulement de Chertsey, et de la Forêt Ouareau, suffira. À ce chalet, au rond de feu englouti par 150cm de neige durcie, nous rejoignions Belle-Fille, Fille et Gendre pour un week-end en famille, un cadeau de fête immatériel, post daté avec de bonnes raisons. Moments magiques, passés entre bonnes bouffes, montagne (trop abrupte pour moi), jeu et feu de camp (grâce à la force, vigueur et détermination incommensurable de Fils). Merci la Vie! Passé… Plus récemment, c’est-à-dire hier, je n’ai finalement fait aucun don de moi. Raison : Héma Québec a

Printemps, cordonnière et don de soi

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  Je ne m’explique pas pourquoi, mais je l’ai trouvé long. L’hiver 2023. Le simple registre que je m’amuse à tenir, histoire de continuellement m’encourager à bouger, le prouve. Décembre : 29.8; janvier : 59.4; février : 36.5. Mars? 54.6… kms, déambulés entre le Parc d’Oka, le Vieux St-Eu et quelques rues avoisinantes. Blasée. Cependant, mars me réjouit. Son soleil réchauffe cœur et articulations et m’inspire l’espoir que les siestes-sur-balancelle ne sont plus très loin. Les jours s’allongent; les émissions de télé s’éteignent les unes après les autres, signe imminent que je devrai les remplacer par… Peut-être me reviendront-elles, ces envies d’évasion dans le monde imaginaire des mots lus ou écrits ??? À moins que ne s’installent quelques marches à la brunante, histoire d’aller zieuter les intérieurs des Bien Nantis ???… À suivre! Pour l’instant, je laisse se succéder, semaine après semaine, les présences au cinéma. Ce mardi La cordonnière m’a merveilleusement transporté

Crépuscule pour un tueur

Aube : première clarté du jour, annonciatrice de ces parcelles de renouveau qui se déposeront sur tapis de hasards… Crépuscule : dernières lueurs du jour, où germent les incertitudes du lendemain… Pas de crépuscule sans aube. C’est comme, commencer grand, pour finir évanescent... Ou, frapper fort, pour finir par se terrer… Faire la une puis disparaître... Quelque part, incognito… Je trouve difficilement les mots pour pénétrer dans le dur et sombre destin de Donald Lavoie. Je fais l’effort. Par habitude. Mais ce soir, peu par envie. J’ai trouvé : -       les scènes parfois difficiles à regarder; soubresauts devant l’inattendue. Suspense présent; quelques rires égarés. -       j’ai trouvé ce film à la fois horrible et bien fait; impitoyable et touchant. Durant les 106 minutes, temps qui m’a paru plus long, dans ma tête ne cessa de trotter l’idée me rappelant que ce à quoi j’assistais, étaient en partie, faits vécus. Chair de poule… Ce n’est pas le genre de film

Trop, c’est comme pas assez : Le nouveau jouet

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Pour une rare fois, je suis allée au cinéma en fin d’après-midi. L’allongement des jours permettait sans tracas cet écart de conduite… La raison en était fort simple : un film dont j’avais aimé la bande-annonce était maintenant présenté à 16h20 au cinéma de St-Eustache : «  Le nouveau jouet  » du réalisateur James Huth. C’est en jasant avec l’Ami PiSt à l’Aide alimentaire, que j’appris ce matin qu’il était une revisite du film Le jouet paru en France en 1976 et d'un autre, américain cette fois, en 1982. Les critiques dans le LeDevoir et La Presse ne sont pas mauvaises, mais moins enthousiastes que la mienne. Parce que, comme de raison, j’ai aimé! En effet, n’ayant pas souvenirs d’avoir vu les versions précédentes, j’ai aimé ce quartier pauvre rempli d’humanité. Aimé aussi le jeu de Jamel Debbouze, acteur à un bras et celui de Simon Faliu dans son rôle d’enfant pourri en manque d’amour familial. J’ai aimé assister à la prise de décision, qui demande à Samy (Debbouze) de

Et si je parlais de « Frontières »

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Prologue - Pas pire, pas pire; je me trouve pas pire! Pourquoi? Parce que… ceci… 1 er et seul chapitre – Profitant de la tonne de neige qui nous tombait dessus et après en avoir repoussé une bonne première quinzaine de centimètres, je décidai qu’il y avait là, matière à retourner au cinéma.   Je savais que Guzzo , offrait des représentations du film «  Frontières  » mettant en vedette Pascale Bussières. Étant prête pour celle de 13h, je pris avec Johnny , direction Deux-Montagnes sur une 640 gadoueuse . Dès l’entrée dans l’immense salle 12, deux hautes chaudières stratégiquement disposées pour recueillir l’eau du plafond dégouttant, m’accueillirent. Ça promettait! Tout en-haut des rangées de sièges, deux personnes prenaient place. Ça s’annonçait tranquille. Pubs, bandes-annonces alléchantes défilèrent, puis le film commença. Une belle campagne estrienne, dans un St-Armand dont j’avais à peine vu qu’une croisée et son garage lors d’une escapade à Sutton . Une ferme et so