Jusqu'à la fin des mots

  Le matin était parfait. J’avais pour une énième fois, repoussé la neige folle qui s’était posée indolemment sur le pavé du stationnement. L’air était frais, ensoleillé et bon. Motivation en poche, j’avais pris direction Parc d’Oka. Une fois rendue à la guérite, je piquai une jase avec mon « presque-devenu-ami » qui a de la parenté à St-Marc-de-Figuery. En fait, nous sommes apparentés à la même famille, mais à des niveaux différents : pour lui, c’était l’Homme était son oncle; pour moi, la Femme était la cousine de Papa Fitzsou. Me suivez-vous? Il m’a même confié qu’en août, il irait au Parc Opémican , Aiguebelle et La Vérendrye , dans l’ordre inversé, pour revenir par l’Ontario. Beau projet de voyage! Je suis toujours estomaquée de réaliser combien ce monde est si petit et si plein de ramifications! J’ai stationné Johnny face au Magasin Général, pour qu’il puisse voir les va-et-vient. Pour faire changement, j’ai pris tout droit, la piste B. Le soleil perçait à-travers les

  Sans me rappeler exactement où j’ai pêché ça, deux adages entendus dernièrement : «  Si la St-Mathias est sombre, ce ne sera pas bon pour les sucres…  » Mais justement… Il fait un temps superbe aujourd’hui! J’en conclus donc que la saison des sucres sera… bonne???... Parlant de sucres, j’aurai enfin la chance d’aller dans une cabane, fin mars, avec un groupe de Joyeux Lurons! Tellement contente! Paraît que nous aurons la place à nous seuls! Bien-bien hâte d’y être! Ce sera ma douceur printanière pour l’esprit et l’âme, en attendant les chaleurs d’avril et de mai. Et je reviens au deuxième adage qui était : «  Si la mésange noire arrive avant le 24 février, la saison des sucres devrait débuter dans les 3 semaines suivantes…  » L’avez-vous vu elle? Pas moi! Du moins, je ne l’ai pas reconnu si elle rôde dans le coin! Ce que j’ai remarqué cependant, et ce depuis déjà plus d’un mois, c’est une famille de corbeaux travaillant d’arrache-branches pour refaire le nid sous le pignon de

  Ciné-répertoire, présenté lundi au Cinéma de St-Eustache. Une production franco-québécoise, mettant en vedette Laure Calamy ( Antoinette dans les Cévennes ) et Suzanne Clément ( dans un tout autre rôle que celui de la docteur Emmanuelle, joué dans «  Stat  » ).  Et comme d’habitude, en suivant attentivement le générique à la fin, j’ai appris que la trame sonore était une signature de Pierre Lapointe en collaboration avec Philippe Brault. Si vous en avez la curiosité, je mets ici le lien pour visionner le vidéo-clip de la chanson titre. J’ai beaucoup aimé ce film, teinté des couleurs des différences auxquelles j’aime bien m’exposer. M’ouvrir. Tourné en région des Pays de la Loire, il m’a chahuté sans excès, du rire aux larmes. L’intrigue était sous-jacente, enfoui sous les décors grandioses d’eau salée du Golfe de Gascogne et de la Côte d’Azur. Souvenirs… Ça m’a pris un peu de temps avant d’admettre, de réaliser, qui était réellement Stéphane… Je me suis laissée surprendre par

  Mardi dernier - Confortablement assise, je suis prête pour un Rodéo … Les bandes-annonces défilent dont le prochain Aventurier Voyageurs  : «  Belle Andalousie  ». Wow : ça l’air beau! À ce moment, je pense naïvement que l’Andalousie est un pays… C’est tout dire! De retour à la maison, une courte recherche sonne la cloche de mon ignorance. Mais bizarrement, je garde en tête que l’Andalousie se situe au nord de l’Espagne... Dimanche, 13h – Il fait doux mais je décide tout de même, par paresse extrême, de choisir le cinéma plutôt que d’aller prendre l’air. Je suis comme ça... Parfois... Quand je m’écoute trop… La salle est bondée. Comme d’habitude, les dimanches où tous les aventuriers du coin se rassemblent dans un même élan. J’aperçois troisième rangée, une place libre entre deux Dames. Je demande en gesticulant, s’il y a quelqu’un. J’interprète dans le langage muet de la Dame, que c’est inoccupé. Je prends place et riant de la confusion que pouvait apporter ma questi

  … Parce que, dans le Défi minimaliste ( ou devrais-je l’appeler « Défi de désencombrement »? ), je suis ( évidemment…) arrivée au fameux bac contenant les souvenirs…   Reliquats de carrière professionnelle; gugusses rapportés de voyages; rappels d’enfance; dessins et mots de progéniture; cahiers de proses de néophyte; journal intime… Plus d’une soixantaine d’années de vie se terrant dans une boîte de plastique rose de 43 X 36 X 25cm de hauteur (… faut dire qu’avant d’en arriver là, j’étais passée par deux grosses malles à charnières; puis à une (lorsque je m’étais décidée à me départir du linge et des jouets d'enfant); pour en arriver à deux bacs de rangement avant de réussir à me délester de l’un pour finalement adopter ce petit rose pétant…Considérez le travail abattu! ) Sans surprise, ce fut cette dernière qui me donna le plus de fil à retordre. Coincée entre regrets et remords, j’extirpais les trésors les uns après les autres, me questionnant sur chacun, sur ce qu’il repré

«  Cher Jonathan … Levée tardivement ce vendredi matin, j’ouvris la télé à 8h50, fébrile d’avoir manqué ta recette bi-hebdomadaire. Quelle surprise de te voir travailler avec du porc haché et de découvrir en titre « Boulettes aigres-douces » : c’est la recette à Moman ça! Toi Jonathan, tu ajoutes muscade, ail, une bière blonde, du gingembre, un poivron rouge en brunoise et un peu de piment en flocons. Sinon, le porc et le jambon haché, l’oignon, l’œuf et la chapelure ( Moman, Elle , écrasait des biscuits soda… ), la cassonnade et le vinaigre blanc y sont.   Mais Jonathan, y manque la moutarde sèche! … Moman, Elle , mettait les boulettes au four à 325F pour 40 minutes et il fallait les arroser aux 10 minutes ( obligatoirement par un des garçons présents, mais je pense que ça, c’est nous la famille, qui l’avons ajouté après son départ… ), alors que toi Jonathan, tu saisis les « balles de golf » dans une poêle chaude avec un peu d’huile, 2-3 minutes chaque côté, pour ensuite les c