Ça m'aura pris moins de...

 

Ç

a m’aura pris moins de... 24 heures! Moins de 24 heures pour passer à travers les deux cent quarante-deux pages de chemins de mots bifurquant tous bords tous côtés, du roman d'Andrée A. Michaud, autrice inconnue de moi, mais connue de l’Amie Ded : « Routes secondaires », publié aux Éditions Québec Amérique, en 2017.

Quelle aventure!

Au début, ma curiosité a été piquée par le commentaire spontané de Ded : « La connais-tu? » m’avait-elle demandé, exhibant le roman sous mon nez. « Non » lui avais-je avoué. « Je trouve qu’elle écrit comme toi! »  Oh là-là! Lourde comparaison à porter!

Intriguée, dès mon retour à St-Joseph (mais après avoir sagement défait les bagages des douze derniers jours de trotte), je me suis installée confortablement dans la chaise Ikea bleue. Alternant longues périodes de lecture et courts intervalles de stations debout (histoire de désamorcer les douleurs récurrentes à la hanche engendrées par l’immobilité), j’ai tourné page après page, parfois souriant des heureux mélanges de la trame de fond se fondant dans la réalité de la ponte de l’écrivaine. Ingénieux et du jamais lu en ce qui me concerne.

Amalgame de passages poétiques, de nombreuses références culturelles, de jurons et de rêves réels, j’ai suivi la route même si parfois, j’ai craint de m’égarer. Je me suis promenée dans les bois avec elle, chaussée de bottes-à-l’eau. J’ai ressenti les griffures des branches fouetter ma chair. J’ai senti l’odeur de fond de forêt grandeur nature. J’ai entendu le ronronnement des chats...

J’en arrive à la conclusion que n’eût été des lectures de pratique d’auteurs « songés » du printemps, j’aurais peut-être abandonné en cours de… route!  Au final, j’ai adoré.

« Amie Ded, merci de me l’avoir fait connaître. J’espère juste être un peu moins difficile à suivre qu’elle! 😉 Et bien sûr : on en reparlera à mon prochain passage dans le P’tit Nord! »

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