C'est à cause de la pluie si...
C ’est à cause de la pluie si... – Samedi matin. Les chiffres lumineux de la cuisinière affichaient 9:26. Le tambourinement de la pluie contre les carreaux avait bercé mes rêves les plus fous, même si vers 4h, des fêtards déambulant bruyamment sur Chemin Principal, m’en avaient extirpée. Un dernier samedi de paresse avant de m’investir dans les six fins de semaine à venir. Le temps des pommes est arrivé, les besoins en main-d’œuvre sont grands. Ce sera ma façon de contribuer. Je vous raconterai. Il pleuvait encore des cordes. Malgré une température intérieure adéquate, j’avais enfilé coton ouaté et chandail tricoté machine. Quel bonheur! Je m’étais surprise à penser : « Quelle belle journée ce sera! ». Curieux non? Parce que voyez-vous, malgré le temps gris, je me voyais déjà confortablement installée avec le bouquin à terminer de mon ancêtre Catherine de Baillon, alors que le suivant, « Un été à l’auberge », me narguait de sa première de couverture. J