Confusions dans les règles de mon art

C

onfusions dans les règles de mon art – Concernant la COVID-19. Concernant le petit rorqual. Concernant l’écriture. Quelques dernières réflexions.

Oui, vous avez bien lu : dernières. Parce que j’en ai marre de sentir ma vie envahie, dirigée, mêlée, surchargée d’informations diverses venant de toutes parts concernant la COVID-19.

J’en ai marre que les conversations avec les amis ne tournent qu’autour de cette torrieuse de maladie. De cette épreuve mondiale. J’en ai marre de constater les différentes interprétations des règles à suivre, que les milliards d’humains que nous sommes, en font. Marre d’expliquer pourquoi il est important de porter le masque dans les lieux publics ou lorsque la distanciation sociale du 2 mètres ne peut être respecter.

Marre de ne pas saisir les nuances dans l’application des consignes. Les câlins interdits : comment est-ce qu’un court contact, visages tournés côtés opposés, pourrait transmettre la maladie? Par vêtements interposés?

Marre…

J’en ai marre d’être confuse. D’essayer de comprendre les confusions. D’entendre les confusions.  Ainsi que celles de tous les autres « confus »…

Hier soir, j’écoutais la télé quand on a présenté les Sœurs Boulay chantant pour une de leur fan, atteinte d’une récidive d’un cancer du sein. Ben oui! J’ai pleuré avec Elles! Pis là, dans mon cerveau a poppé le fait que j’ai bien plus peur d’être atteinte par la bactérie mangeuse de chair, par l’Alzheimer ou le Parkinson, que par le dernier coronavirus à la mode. On peut-tu relativiser?...

N’en déduisez pas que j’adopterai des comportements négligents. Juste, un peu plus intelligents et réfléchis. Selon les règles de mon art.

Tant qu’à la pauvre petite baleine, je me suis demandée si elle aussi, n’avait pas été frappée de confusion, pour remonter ainsi le courant d’eau douce du Fleuve. Ça restera probablement à jamais, une énigme… Pis bêtement, ça aussi, ça m’a fait pleurer… Coq à l’âne mais…

… Parlant de baleine, j’aurais aimé m’arrêter à La Baleine Endiablée... Ce sera fermé. J’en serai quitte pour y retourner. Un autre tantôt. Vous savez c’est où et c’est quoi, La Baleine Endiablée? Une courte recherche vous le dira, et du coup, vous saurez quelle direction je prendrai lundi qui vient, en compagnie de Wilson et de mon nouvel amour, Joseph…

Ça expliquera le silence ici, qui devrait se prolonger jusque dans les premiers jours de juillet…

Et j’espère secrètement, que cette pause « ré-encrera » la plume de Fitzsou…

Addenda : si le 5 juin, j’avais écrit 248, j’avais malheureusement oublié ceux de mai. Vous auriez dû lire 296. Imaginez qu’à ce jour, j’en suis rendue à 400!!! En imaginaire, paraît que je suis rendue à Rivière-Ouelle…

400 quoi vous entends-je dire? Vous n’avez qu’à lire quelques billets à rebours… 😉


 

Commentaires

Le factotum a dit…
Vous êtes chanceuse vous, oui vous là, d'avoir déjà des lilas.
Fitzsou a dit…
Oh... c'est un vieille photo datant du 31 mai et ça faisait déjà quelques jours que j'avais reçu le bouquet! Je constate une bonne différence de température et du changement de la nature ici, dans les Basses Laurentides, M. Le Factotum.
Alors oui, pour ça, et pour bien d'autre choses, je suis très chanceuse!
Bon samedi à vous! ;-)

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