Contribuer à l'effort de guerre
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ontribuer à l’effort de guerre - Ce n’est pas de moi. Mais ciel que je trouvais ça d’adon après toutes ces discussions sur les rassemblements-de-4-non-de-2-non-de-rien des derniers jours!
Ce matin, j’ai posé mon cœur sur un article tiré de « L’encyclopédie canadienne ». Parce que ce même matin, figurez-vous que Mme Labrèche-Larouche, chroniqueuse à Salut Bonjour, m’a propulsée dans une recherche sur les rationnements existant au tiers du 20e siècle, comme par exemple le «1/3-de-lb-de-beurre-par-personne-par-semaine».
Prenez cinq minutes pour l’écouter ici…
Qui d’entre nous se rappelle cette guerre débutée le 1er septembre ‘39 et épuisée le 8 mai ‘45? Qui d’entre nous se rappelle les rationnements de sucre, de viande, d’essence? Qui d’entre nous se rappelle les tâches et responsabilités dévolues aux enfants, aux femmes, aux hommes pendant ces six années?
Qui d’entre nous se rappelle de la pénurie de logement dans les grandes villes, où parfois 3 enfants dormaient dans le même lit. Le même lit! Comme il était difficile d’immortaliser les souvenirs. De tout recycler…
Aujourd’hui, on se bat pour savoir qui engrangera le plus de papier cul… (pardon…) Aujourd’hui, les maisons sont tellement grandes, qu’elles prennent l’allure de mini-villages… Aujourd’hui, les gens s’immortalisent toutes les trente secondes… Aujourd’hui, on se bouscule dans les centres d’achat sans se demander si « on-en-a-vraiment-besoin » et surtout en ce temps de l’année, si « ils-en-ont-vraiment-besoin»… Aujourd’hui, en pleine pandémie mondiale, on peine à demeurer en sécurité, sagement au chaud, dans nos maisons cosy, électricité incluse, frigo rempli… Frigo rempli… Justement…
On parle de Guignolée. D’entraide. De partage. Que bénévoler abaisse la tension artérielle et entraîne un paquet d’autres bienfaits. Paraît-il… Qu’est-ce que je pourrais faire qui initierait un sourire sur le visage de quelqu’un? (exemple : ma Sympathique-Voisine-D’en-Face venue me porter un plein plat de « pets-de-sœur » ce midi… Tsé-veux-dire?...)
Aujourd’hui je ne sais pas, mais demain, je serai de cœur et de corps au local d’aide alimentaire, bien masquée, mains écurées. De ma montagne Joséphoise, où ne manque que les chèvres de Petite Heidi, et en attendant que la tempête rouge se calme, je trouverai bien le moyen de transmettre un p’tit bonheur…
Comme celui-ci… que j’aime beaucoup… 😉
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