Trop haut vu d’en bas
C’est souvent la nature qui inspire les grands mots. Les miens comme ceux de plusieurs autres. Ces mots que l’on réfléchit jusqu’à plus de fin, espérant créer l’alignement parfait qui servira de nourriture à l’esprit. Ces mots qui naissent d’un déjà vu, d’un déjà entendu. Ces mots qui émergent de nos pas hésitants ou foncièrement assumés. Ces mots qui, comme tous ces mouvements que l’on imprime sur le parcours de nos vies, tracent nos destinées. Cet été, j’ai croisé en compagnie de ma Chum GaA, ce géant témiscabitibien-de-nom mais dont les racines ne trempent que dans le sol témiscamien. L’un de ces grands s’élançant vers le ciel, surplombant la terre, haut et fier. J’y reviens toujours, à ce « haut et fier ». Comme si j’y retrouvais les gens de la région… C’est d’ailleurs là où m’a menée mardi, le dernier film de Monia Chokri avec son « Simple comme Sylvain ». La région qui rencontre la grande ville. La beauté dans la simplicité. La réalité, qui pousse du coude, l’oniriq