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Affichage des articles du août, 2021

Un tant soit chaud

  Chaud et humide, du genre qui me coupe les jambes et la motivation à bouger. Éternel karma. J’ai appris dimanche, le décès d'un Ancien Voisin Harricanien. Quelle tristesse! Ç'a ravivé en moi foule de souvenirs d’enfance : courses effrénées pour jouer à la canne bottée; cachette; virée dans le champ pour aller chercher les vaches; tartines à la mayonnaise pour calmer la faim; randonnées à dos de poney.  J’ai l’impression de perdre une partie de mon enfance.  Une fois de plus... Les jours se suivent lentement mais sûrement encadrés par une insidieuse douleur à la hanche gauche. Je commence à penser à consulter au privé. J’y pense, j’y pense. Hier, je suis allée marcher sur la terre qui s’étire vers l’est devant chez-moi. Comme j’aime ces bains de nature! Rien à voir avec marcher sur le trottoir. Je m’en viens insociable… Ce matin, bénévolat, épicerie, caisse et achat de loteries pour l’Amie F qui soulignera un énième anniversaire à la fin août. Là aussi, les années pa

L’autre jour à la table…

  Une émission à Radio-Canada «  L’autre midi à la table d’à côté  *». Ce jour-là, j’avais enregistré le passage entre David Goudreault et Louis-José Houde.  Quel bonheur! De cette heure, je retiens une phrase qui me colle à la peau. « Je n’ai pas le bonheur facile et somme tout, ce bonheur est fragile. » de dire David. Tout comme moi! Je l’ai inscrite dans le petit livre bleu accueillant les pensées, fleuries ou pas, se présentant à moi de façon inattendue. Pour continuer dans le domaine culturel, je suis allée m’asseoir au Cinéma St-Eustache vendredi dernier. C’était la sortie du film « Maria », mettant en vedette Mariana Mazza .  Léger, rafraîchissant en ce jour de canicule. Lui ai donné un 7.5/10. Le même jour, ayant terminé le petit bouquin « Les chemins noirs » de Sylvain Tesson (que je n’ai pas vraiment aimé soit dit en passant), j’embarquai à yeux joints dans l’autobiographie de mon amie MaG. Malgré le fait que je connaissais bien son histoire, à quelques reprises, j’

Ma Chum G

  C’est jour de fête. Une grande Dame, connue en 2001, dans la communauté de Pikogan. Parce que toutes deux, nous y travaillions. Depuis ce jour, l’amitié a tissé nos vies. Par sa douce folie, sa résilience devant les épreuves de vie, sa sagesse, acquise au fil de nos rencontres, elle me contamine par sa zénitude. Sa maison est une réplique Rouynorandienne, de l’Auberge Espagnole. On y entre et sort, sans frapper, souvent même sans y être invité. Les murs s’ornent de branchages, de rêves avoués, de souvenirs étriqués. Régulièrement, le téléphone fait entendre sa sonnerie pour quelques amies ou membres de la famille. Les «  Bien-le-bonjour!  » résonnent, raisonnent. Sa Douce moitié est funambule touchant terre. Parfois. Sinon, il flotte entre quelques mystérieux projets ou marches en forêt. Ray. Il s’appelle Ray. Quand j’ai la chance et l’honneur de me poser chez eux, je me sens envahie de paix. J’adore leur entrée qui accueille visiteurs et soleil, tempérant les hivers, metta