Killers of the flower moon
J’avais passé la moitié du mois dans ma région d’origine, histoire de voir et revoir « tout le bleu du ciel* » abitibien et me rendre à quelques rendez-vous obligés. J’avais profité des jours pluvieux pour revisiter les principales villes : Val d’Or avec Jeune Sœur Chérie; Rouyn-Noranda avec ma Chum GaA; Amos… en compagnie de moi-même. Comme si j’étais à la recherche d’un nouvel endroit pour planter mon âme, avant d’en avoir fini avec ma montagne, ses érables, ses vergers… Les années passent et la drôle-de-moi perdure! De retour chez-moi, ce fut pour constater que le feu de l’automne brûlait encore les alentours. La montagne était enflammée, encore plus que celles situées au nord. Le nord du sud. Aujourd’hui, le vent souffle fort de l’ouest, balayant les feuilles mortes d’un bord à l’autre du chemin principal. J’ai ouïe dire que la neige, c’était pour bientôt. Je suis prête. J’ai repris ma routine de cinéphile mardi en allant voir « La note américaine » ( Killers of