Jusqu'à la fin des mots

C’était sans réelle attente que j’avais accepté de prendre avec moi, le petit livre jauni et légèrement écorné que ma Chum GaA m’avait remis, me spécifiant qu’il lui venait de son frère, qui, après l’avoir relu, lui avait suggéré de faire de même.     Et la passe au suivant! C’était octobre 2022 … Rapporté et sagement posé aux côtés de la pile donnée par Ma Meilleure Amie, il avait attendu la fin de l’hiver pour tomber entre mes mains. J’avais un gros doute concernant l’intérêt que je lui porterais et la façon dont lui, de Maupassant, réussirait à m’initier à son univers de mots, car ce livre avait été publié initialement en feuilleton… en 1883 !!! Je le connaissais de nom sans jamais avoir été plus intime avec Lui. Mais ce matin, ce billet vous livre l’infime bonheur que j’ai eu à plonger main dans la main dans les 278 pages vieilles de près de 50 ans post édition, à l’écriture si minuscule qu’elle nécessita l’ajout d’une force de 2.50 sur le bout du nez! 😉 Charme, domination,

 ... Quatre à se battre corps et âme pour leur roi, en parcourant bois et contrées pour repousser l’adversaire dans leurs tranchées. Cavalcades effrénées, ruses, tromperies et secrets mal gardés, tissent la toile de fond de ce nouveau «  Les Trois Mousquetaires » dont l’accent est mis dans cette première partie sur D’Artagnan. J’ai aimé. Parce que ça m’a téléportée 50 ans en arrière, à un âge où j’allais rarement au cinéma, mais dont je garde souvenir d’une séance où châteaux et chevaux se partageaient la vedette d’un film dont j’ai oublié le nom depuis belle lurette. … C’était au Théâtre Amos. Je me rappelle un mélange d’odeurs, vieux tissus et maïs soufflé confondus, la pénombre, le grand écran… C’est fou ces voyages dans le temps… J’ai donc passé deux belles heures en compagnie d’Athos, d’Aramis, de Porthos et bien sûr, de D’Artagnan. Et comme de raison, la fin, tel un téléroman, nous a laissé sur notre faim, puisque suite il y aura, avec sortie prévue en décembre proch