Jusqu'à la fin des mots

  Quelle année!  Me reste au fond de la gorge, goût d’amertume. Surtout face aux longues heures passées, le nez rivé sur un matelas ou la tête penché comme dans un éternel torticolis, 18h/24, pendant plus ou moins 6 semaines (26 mai au 8 juillet), à cause d'un décollement de rétine à l’œil droit, survenu à mon retour de l’Abitibi, alors que j’avais fait fis des mesures pandémiques en passant d’une zone rouge à une zone jaune. Tout ça pour aller aider mes oisillons qui avaient eu l’idée d’emménager en simultané, dans leurs nouvelles maisons… Heureusement, que ça s’est effiloché dans le passé… Un peu plus tôt ce même mois de mai, ils m’avaient bien eu tous les deux (les quatre!!!!...) avec leurs envois respectifs pour la Fête des mères, de magnifiques bouquets (plantes et fleurs) alors que je poireautais la pandémie sur la galerie arrière… Moment touchant mouillé de larmes et par conséquent, incompréhension totale du pauvre livreur… J’avais caché quelques trucs dans le « cœur